Le Gaec Le Calvez gagne en confort, autonomie et biosécurité
À l’issue d’une restructuration qui a fait passer le cheptel de 150 à 210 truies, l’élevage de la famille Le Calvez à Lanleff dans les Côtes-d’Armor, est devenu un outil particulièrement bien conçu pour respecter la biosécurité, le confort des animaux et des hommes et viser des performances au top.
À l’issue d’une restructuration qui a fait passer le cheptel de 150 à 210 truies, l’élevage de la famille Le Calvez à Lanleff dans les Côtes-d’Armor, est devenu un outil particulièrement bien conçu pour respecter la biosécurité, le confort des animaux et des hommes et viser des performances au top.
Il ne reste plus que quelques aménagements dans la salle gestante pour que les travaux de restructuration du Gaec Le Calvez soient achevés et que ses membres Annie, Joël et leur fils Ludovic envisagent les plantations des abords.
Avec un cheptel qui est passé de 150 à 210 truies, les éleveurs ont conservé la même conduite – 7 bandes, sevrage à 28 jours – mais, en construisant de nouveaux blocs et en réorganisant l’existant, ils sont parvenus à un atelier parfaitement organisé avec trois blocs séparés : maternités et PS d’une part, gestante et verraterie d’autre part, et des engraissements bien séparés qui permettent d’engraisser la totalité de la production (voir schémas).
Globalement, ils ont construit un bloc maternité PS neuf et une fosse couverte (500 000 €), deux salles d’engraissement en prolongement de l’existant (70 000 €) et réaménagé les anciennes maternités en verraterie gestante (60 000 €).
Chacun à son poste
L’élevage a d’abord gagné en cohérence et en facilité pour respecter les règles de biosécurité. D’ailleurs, ici, on observe une séparation physique des bâtiments, des animaux et des personnes. Car chacun est à son poste : Annie en maternité et gestantes, Ludovic en PS (+ les 170 hectares de cultures) et Joël en engraissement et en charge de la FAF. Car l’élevage valorise toutes ses céréales pour les porcs charcutiers et les truies gestantes, avec l’utilisation de complémentaires.
Viser le coût du kilo de croît le plus bas
Un bon lien au sol, un élevage cohérent, et une solide expérience en production porcine. Tous les ingrédients sont réunis pour atteindre l’objectif de produire à un coût de revient optimal. Les éleveurs n’ont donc rien laissé au hasard dans les choix techniques : cases balances en maternité (I-Tek), ventilateurs économes Sodalec, éclairages led, réseau d’eau chaude (gaz) et aérothermes, multiphase (Acemo) en maternité et PS, présoupe de maïs… Et une base sanitaire très bonne. La prochaine GTE permettra de chiffrer les gains apportés par cette restructuration particulièrement intelligente.
Le Gaec Le Calvez illustre la politique Porélia
Chez Porélia, nous entendons aider chacun à faire les choix opportuns sur son exploitation dans l’optique d’une autonomie et d’une performance économique. Les résultats techniques ne doivent pas être une fin en soi. Nos priorités sont donc basées sur le prix de revient d’une part, avec notre encadrement technique et sanitaire, des outils de négociation collectifs des achats, et d’autre part sur la défense du prix de vente avec une présentation maximale de nos porcs sur le catalogue du MPB et un prix public qui soit le même pour tous !
Nous nous positionnons comme la référence de groupement indépendant du Grand Ouest, avec la volonté de défendre le revenu de l’éleveur et le respect de son esprit d’entrepreneur.
Le Gaec Le Calvez en est un exemple parfait.