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Des audits biosécurité dans les petits élevages porcins

L’État consacre deux millions d’euros pour le déploiement d’audits sur la biosécurité dans les élevages de petites tailles. L’objectif est de réduire les risques d’introduction du virus de la fièvre porcine africaine dans ces élevages.

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L'Etat veut renforcer la biosécurité des petits élevages de porcs.
© Ifip

Afin de renforcer l’application des mesures de biosécurité sur le terrain, le ministère de l’Agriculture y consacre une nouvelle enveloppe de deux millions d’euros. 

Lire aussi : Audits biosécurité en élevage de porc, des résultats encourageants!

Elle sera dédiée à la formation de 600 auditeurs et à la réalisation de 3 000 audits d’élevage sur un an. L’objectif étant de prioriser les élevages n’ayant pas déjà réalisé ce type d’audit, le curseur est placé sur les exploitations de plus petite taille. Tout élevage ayant commercialisé moins de 1 000 porcs en 2023, ainsi que tous les élevages de sangliers, sont éligibles à une prise en charge de cet audit par l’État. 

Lire aussi : « Une réglementation sur la biosécurité non adaptée aux élevages de porc plein air » selon la Confédération paysanne

Un courrier individuel est prévu, pour chacun de ces élevages, afin de leur indiquer qu’ils sont éligibles à cette aide et de leur préciser la marche à suivre pour en bénéficier. L’éleveur n’aura pas à avancer d’argent. C’est l’auditeur qui sera directement payé via le dispositif. Les vétérinaires, notamment ceux intervenant dans les élevages concernés, sont également informés des modalités de mise en place de cette opération de formation des auditeurs et de déploiement des audits.

Audit réalisé avec Pig Connect Biosécurité

L’Association nationale sanitaire porcine (ANSP) a été officiellement retenue pour la conduite de cette opération, suite à un appel à candidatures mené l’été dernier. Les premiers audits ont été organisés dès le mois de janvier 2025. Ils ont été réalisés via l’application Pig Connect Biosécurité. L’ANSP s’appuiera sur l’Ifip pour la formation des auditeurs et sur la Société nationale des groupements techniques vétérinaires (SNGTV et son réseau) pour la mobilisation des vétérinaires pour la réalisation des audits de biosécurité.

La France est, à ce jour, indemne de fièvre porcine africaine (FPA). Mais elle est exposée à l’arrivée du virus sur son territoire en raison de cas détectés de plus en plus proches de ses frontières. L’application rigoureuse des mesures de biosécurité est un moyen incontournable pour protéger efficacement les élevages, en réduisant les risques d’introduction du virus dans les élevages.

Isabelle Corrégé, isabelle.correge@ifip.asso.fr

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