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« Le bilan GTE-GTTT, un rendez-vous majeur », souligne l'éleveuse de porcs

C’est rassurant de savoir qu’il existe toujours des marges de progrès pour faire face aux difficultés. © D.R.
C’est rassurant de savoir qu’il existe toujours des marges de progrès pour faire face aux difficultés.
© D.R.

Rozenn Lefebvre exploite un élevage de porc avec son conjoint à Saint-Alban, dans les Côtes-d’Armor. Elle participe depuis treize ans à l’un des cinq groupes de travail animés par Estelle Renault et Jean-Yves Lelièvre, de la chambre d’agriculture de Bretagne. « Ce groupe me permet d’échanger avec d’autres producteurs sur les pratiques de chacun pour pouvoir progresser », explique-t-elle. Quatre à cinq fois par an, les quinze éleveurs qui le composent se retrouvent pour parler de sujets divers concernant l’élevage, et aussi des activités annexes comme le photovoltaïque, la méthanisation. Des questionnaires sur les pratiques de chacun sont souvent réalisés dans divers domaines techniques tels que le temps de travail, les courbes d’alimentation, les pratiques d’élevage. Le bilan annuel GTE- GTTT constitue un rendez-vous majeur. « Nous clôturons tous nos GTE à la même période. Estelle Renault procède ensuite à l’analyse des résultats. Elle fait tout un travail de valorisation, en mettant en avant les points faibles et les points forts de chacun. Ce travail nous permet d’échanger sur les résultats techniques et économiques, de voir les évolutions au sein de chaque élevage et d’en discuter entre éleveurs. »

Accompagner le développement de l’exploitation

La principale évolution de l’exploitation de Rozenn Lefebvre et de son conjoint durant ces dernières années a été le rapatriement de places d’engraissement pour améliorer la cohérence de l’élevage. Avec du recul, elle estime que c’est le groupe de travail Chambre qui leur a permis de mener à bien ce projet. « Entre éleveurs, nous avions souvent échangé sur l’intérêt de ce type de démarche. Sur la base de nos résultats de GTE, Estelle a calculé l’incidence économique de l’acquisition de nouvelles places d’engraissement en remplacement du façonnage. » L’impact calculé était nettement positif, grâce à l’amélioration des résultats techniques. « Son travail nous a permis d’argumenter notre projet auprès de la banque. » Les résultats ont largement atteint les prévisions. Les éleveurs ont pu embaucher un salarié. « Notre qualité de vie s’est améliorée. Nous ne reviendrons pas en arrière. » Rozenn Lefebvre se rappelle aussi des moments difficiles qui ont jalonné ces dix dernières années, avec des cours pas toujours à la hauteur des coûts de production. « Le groupe sert aussi à se serrer les coudes et se soutenir mutuellement dans ces moments difficiles : on voit qu’on n’est pas seuls ! Ça nous permet d’avancer malgré tout, et c’est rassurant de savoir qu’il existe toujours des marges de progrès pour faire face aux difficultés. »

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