Elanco et Farmapro - Les mouches présentes dans les élevages de porcs peuvent être porteuses des bactéries E. coli
Une étude conjointe d’Elanco et de Farmapro démontre que les mouches présentes dans les élevages de porcs peuvent être porteuses de la bactérie E. coli, aussi bien en post-sevrage qu’en engraissement. Pour le démontrer, des captures de mouches ont été réalisées dans neuf élevages de production. Une numération des E. coli a été faite par le laboratoire Labocea à Ploufragan. « En post-sevrage, ce germe a été retrouvé et quantifié sur les neuf élevages», constate Nicolas Geffroy, responsable grands comptes à Elanco. Pour la moitié des élevages, on retrouve des E. coli non hémolytiques. Pour l’autre moitié, le laboratoire a quantifié à la fois des E. coli hémolytiques et non hémolytiques. Les concentrations en E. coli par millilitre de broyat sont très variables d’un élevage à l’autre. « Cette étude démontre bien le fait que les mouches peuvent être un vecteur de transmission de maladies telles que les diarrhées colibacillaires », analyse Benjamin Lesage, le responsable de l’équipe technico-commerciale Farmapro. « La lutte contre la présence des mouches dans les bâtiments d’élevage doit donc être une composante essentielle de la biosécurité en élevage pour protéger ses animaux des contaminants. »
D’autres publications démontrent également le portage par les mouches d’autres contaminants pathogènes tels que Lawsonia intracellularis. Une étude canadienne prouve que ces insectes peuvent être porteurs du germe responsable du SDRP pendant cinq bandes en engraissement après que les animaux ont été contaminés. Dans cet essai, des mouches SDRP positives ont même été retrouvées dans un bâtiment distant de 120 mètres. Des chercheurs allemands ont détecté la présence d’œufs d’Ascaris suum et de Trichuris suis à la surface et dans le tube digestif de mouches présentes dans des élevages infectés.