Des alimentateurs de précision pour limiter le coût alimentaire des porcs en engraissement
Arnaud Jolly a investi dans des Selfifeeder GFI d’Asserva pour alimenter individuellement ses porcs charcutiers produits en production biologique. Comme en production conventionnelle, cet investissement peut être rentabilisé par les économies générées sur la consommation d’aliment.
Arnaud Jolly a investi dans des Selfifeeder GFI d’Asserva pour alimenter individuellement ses porcs charcutiers produits en production biologique. Comme en production conventionnelle, cet investissement peut être rentabilisé par les économies générées sur la consommation d’aliment.
À Plurien dans les Côtes-d’Armor, Arnaud Jolly finalise la conversion de son atelier de porcs conventionnel en élevage bio de 180 truies naisseur-engraisseur avec la filière Le Gouessant-Syproporcs. Il a pour cela investi dans un grand bâtiment d’engraissement sur paille permettant de loger 1 200 porcs charcutiers en grandes cases de 200 places. Pour les alimenter, il a opté pour les Selfifeeder GFI d’Asserva qui permettent une distribution individuelle à chaque animal sur la base d’un plan de rationnement préétabli.
« J’ai choisi ce système essentiellement pour gagner en main-d’œuvre », soulignait l’éleveur, lors de la porte ouverte organisée le 1er avril dernier. « Il permet d’automatiser entièrement le rationnement et la distribution de l’aliment, ainsi que le tri des porcs charcutiers pour les départs. » Pour cela, les porcelets sont bouclés individuellement en maternité avec des puces RFID permettant leur reconnaissance à l’entrée de la zone d’alimentation et dans les réfectoires. Des gains substantiels sont à prévoir : baisse de l’indice de consommation et du coût alimentaire, d’autant plus élevé que l’aliment est biologique, amélioration du TMP et une proportion de porcs dans la gamme qui devrait approcher les 100 %. « La rentabilité de cet équipement est également prouvée en production conventionnelle, notamment depuis que le prix de l’aliment a augmenté », précise Mathieu Soulabaille, responsable commercial Asserva.
1 800 m2 de bâtiment
Le bâtiment est également novateur dans sa conception. Ses dimensions (90 mètres de long par 20 m de large) sont nécessaires pour respecter les normes de surfaces imposées par le bio (1,3 m2 par porc de surface couverte). De grandes ouvertures latérales permettent un accès à une aire extérieure ouverte sur les trois côtés (1 m2/par porc). Les porcs seront logés sur paille. Sur ce poste également, l’éleveur a voulu limiter le temps de travail et la pénibilité, en installant un rail suspendu qui permettra le convoyage des ballots de paille au moyen d’un grappin. Arnaud Jolly exploite 60 hectares de SAU bio autour de son élevage, ainsi que 80 hectares en conventionnel sur un autre site. Il est de ce fait autonome en paille. Le fumier sera incorporé dans la station de méthanisation qu’il gère avec deux autres agriculteurs.