Les CS ovin voyagent au Centre de la France
Du 11 au 15 avril, nous sommes partis à la découverte de la filière ovine du Centre de la France. Au programme, plusieurs visites très enrichissantes.
Du 11 au 15 avril, nous sommes partis à la découverte de la filière ovine du Centre de la France. Au programme, plusieurs visites très enrichissantes.
Nous, les élèves du certificat de spécialisation ovin de Mirecourt (Vosges), avons pu découvrir plusieurs stratégies de valorisation de l’herbe, à travers un voyage d’études de cinq jours. Avec la mise en place du pâturage tournant dynamique, Raoul Hodson, éleveur dans la Vienne, fait pâturer ses prairies toute l’année en minimisant les apports de fourrages. Ses prairies ont la particularité d’être riches en plantain et en chicorée, ce qui lui permet d’engraisser ses agneaux à l’herbe tout en augmentant la résistance de ses prairies au stress hydrique causé par la sécheresse. Chez Bruno Alayrac (Lot), éleveur sélectionneur de Causse du Lot, nous avons pu découvrir toute sa réflexion par rapport à la qualité des prairies et des fourrages récoltés. En effet, il a suivi plusieurs formations pour réapprendre à faire le lien entre le sol, les plantes et les animaux.
Une journée riche en apprentissage au Ciirpo
La journée au Ciirpo s’organisait en trois temps avec la découverte des enjeux de la filière ovine, la visite du site de Mourier (Haute-Vienne) et la présentation des expérimentations en cours sur la ferme expérimentale. Parmi les projets en cours, nous avons découvert Smarter pour l’étude de gènes de résistance et d’efficience en petits ruminants, la gestion du pâturage, les essais autour des clôtures virtuelles ou encore l’utilisation des puces haute densité.
La génétique au service des éleveurs
Nous avons continué notre route en direction de Fedatest, le pôle génétique ovin du Sud de la France. Sur place, le testage pour quatre races bouchères (Île de France, Suffolk, Rouge de l’Ouest, Berrichon du Cher) et son intérêt en croisement avec des races rustiques est réalisé. Nous avons découvert l’organisation de la sélection pour les races rustiques du Massif central puis nous avons visité le site de Paysat-Bas (Haute-Loire).
Des éleveurs nous ont aussi fait part de leurs essais en matière de génétique. Hugues Lachaume (Haute-Vienne), sélectionne ses béliers sur la résistance au piétin en réalisant des tests PCR afin d’améliorer la résistance de son troupeau. Bruno Alayrac, quant à lui, nous a présenté la filière lotoise, ses atouts ainsi que l’organisation de la sélection de la Causse du Lot, race emblématique du département, autour du schéma de sélection à double étage.
Des exploitations modernes et équipées
Tout au long du voyage, nous avons pu observer différents équipements, allant de la salle de tonte, au combi-clamp automatique avec lecteur de boucle intégré en passant par le parc de tri automatique programmable.
Le GAEC de la Vinardière (Vienne), nous a présenté son système automatique d’alimentation en concentrés dont les rails couvrent les trois bâtiments où logent les animaux.
Une filière peu connue
Nous avons terminé ce voyage par la découverte de la filière laine au travers de la dernière laverie de France : la Laverie du Gévaudan en Haute-Loire. Nous avons suivi le chemin de la laine du curon jusqu’à sa valorisation sous forme de matelas, ou encore d’oreillers et de couettes.
Nous remercions tous les intervenants de ce voyage d’avoir partagé leurs connaissances et leur passion avec nous !