L’astuce du Gaec du mas de Jean dans l’Aveyron
« Une salle de traite bien organisée et rangée »
« Nous avons construit notre bâtiment en 2007, mais avant ça nous avions l’expérience d’un autre bâtiment. Nous avons donc fait l’inventaire de tous les points contraignants, fastidieux, qui nous compliquaient la tâche au quotidien. Nous avons donc précisé à notre installateur de salle de tank que rien ne devait être directement posé au sol, pour faciliter le nettoyage quotidien au jet d’eau et à la raclette. Ainsi, seuls les quatre pieds du tank sont au sol. Les bidons de nettoyant sont posés sur des étagères à 20-30 cm du sol. L’installateur s’y est repris à deux fois pour qu’elles soient assez solides (elles portent autour de 110 kilos) et sont fixées à des armatures métalliques derrière les panneaux sandwichs.
« Fluidifier les déplacements et le nettoyage au maximum »
Dans notre salle de traite ouverte (et non en fosse comme cela se fait dans le rayon de Roquefort), le quai est en béton lisse afin de faciliter le nettoyage. De même, toute la salle et le quai sont en pente douce dans le sens du lactoduc, cela permet à l’eau de lavage de s’écouler plus facilement. Nous avons aussi prévu un point d’eau à hauteur d’homme. Il était doté d’un évier et nous l’avons ensuite enrichi d’une étagère pour ranger tout le petit matériel utile pendant la traite. Il a suffi d’un panneau de contreplaqué que nous avons percé et sur lequel nous avons posé des petites étagères et crochets.
Pas de matériel qui traîne au sol
Toujours dans la salle de traite, nous avons installé un porte-balais, en hauteur, qui tient les outils (balai, raclette, fourche, etc.) au-dessus du sol. Comme ça, tout est toujours au même endroit et ça évite des accidents bêtes avec du matériel qui traîne. Enfin, pour fluidifier les déplacements, nous avons essayé au maximum d’éliminer les marches dans l’ensemble du bâtiment. Nous avons plutôt mis des pans inclinés quand il y avait une différence de niveau. »