Aller au contenu principal

Contenu partenaire
Stéphane Gobbi : « Ceva a un lien historique avec les filières ovines et caprines »

Stéphane Gobbi est directeur de la division ruminants de Ceva en France. Il dirige une équipe de responsables commerciaux et de vétérinaires pour les filières bovine, ovine et caprine. Entretien.

Photo de Stéphane Gobbi, directeur de la division ruminants de Ceva France.
Stéphane Gobbi, directeur de la division ruminants de Ceva France.
© Ceva

Comment Ceva accompagne les éleveurs au quotidien ?

Stéphane Gobbi Pour fournir les meilleures solutions sanitaires aux éleveurs ovins et caprins, notre rôle est d’abord de comprendre leurs attentes. Dans l’équipe, la majorité d’entre nous a eu un parcours au contact des éleveurs avant d’entrer chez Ceva. Moi-même, j’ai été vétérinaire. Il n’y a pas un jour où nos équipes ne sont pas aux côtés des vétérinaires et des éleveurs pour faire des diagnostics ou encore organiser des formations pratiques pour les accompagner sur le terrain.

Infographie de la présence de Ceva en France.

Ceva est le premier laboratoire français. En quoi cet ancrage en France est un avantage ?

S. G. Nous possédons sept sites de production et six centres de recherche et développement (R&D) en France. Cette présence, au plus près des bassins d’élevage, nous confère une proximité et une écoute sans nulle autre pareille. Notre premier site a été fondé à Libourne en Gironde, nous avons donc un lien historique avec les filières ovine et caprine. C’est aussi pour cette raison que nous continuons à investir pour ces filières : nous avons récemment obtenu deux autorisations de mise sur
le marché spécifiques en ovin et caprin, une pour des traitements antiparasitaires et l’autre dans la prévention de la fièvre Q. Ce travail permet de fournir à la filière des produits avec des protocoles et des recommandations adaptés à leurs animaux.

La sécurité sanitaire et la prévention des zoonoses sont devenues des enjeux majeurs pour les éleveurs. Comment intégrez-vous ces dimensions ?

S. G. Ceva aspire à être plus qu’une simple entreprise engagée dans la santé animale, mais une entreprise « One Health » (une seule santé) qui joue un rôle actif dans la nutrition, la santé humaine et la préservation des écosystèmes. La fièvre Q est un bon exemple de notre démarche : cette maladie a des conséquences sur la performance des élevages. La symptomatologie chez les petits ruminants peut-être violente. On estime le coût d’un épisode aigu pour un éleveur entre 90 et 130 euros par brebis avortée. En cas de flambée épidémique dans l’élevage, jusqu’à 60-70 % des brebis peuvent avorter. Cette maladie est aussi transmissible à l’Homme. Au-delà de la mise à disposition d’un vaccin, Ceva s’est engagé dans une démarche importante de diagnostic en développant des tests simples à réaliser et qui ont permis de mieux dépister la maladie en élevage. Nous allons aussi à la rencontre des éleveurs pour les sensibiliser, en particulier ceux qui accueillent du public.

Comment est-ce que vous vous engagez sur les enjeux de l’élevage français de demain ?

S. G. On est constamment en recherche de pratiques plus durables. Pour le traitement antiparasitaire par exemple, nous avons développé une forme injectable autorisée pour les petits ruminants qui permet d’administrer la juste dose de traitement aux animaux et de contribuer ainsi à réduire le risque d’apparition de résistances.
La forme injectable permet également de limiter au maximum l’impact des traitements sur l’environnement.

Les plus lus

Laura Chalendard, éleveuse ovin dans la Loire
« On n’a plus d’autre choix que d’abandonner, de renoncer à son rêve » - Des inégalités de genre encore omniprésentes dans le monde agricole
« Vous vous en sentez capable ? » : une question que les femmes en cours d’installation connaissent par cœur…
Vincent Bienfait
« Je gagne 2,6 Smic avec le système ovin pâturant que j’ai développé »
Éleveur multiplicateur de brebis Romane dans le Morbihan, Vincent Bienfait a mis en place un système très pâturant, encore peu…
Lauriane, étudiante en école d’ingénieurs à AgroParisTech
« Les violences sexuelles salissent le monde agricole »
À la campagne, l’anonymat n’existe pas. En raison de la promiscuité dans les zones rurales peu denses où « tout le monde se…
Le pâturage hivernal des brebis sur les prairies bovines fait partie des études en cours au sein du Ciirpo.
Le Ciirpo se projette dans l’avenir de la production ovine
En 2024, une trentaine d’études est en cours au Ciirpo. Et les projets ne manquent pas, entre l’adaptation au changement…
Pierre Stoffel avec son chien
« J’ai à cœur de maintenir la commercialisation en circuit court de mon élevage ovin ! »
Confiant, Pierre Stoffel, à peine 20 ans, vient tout juste de reprendre l’exploitation familiale en individuel, que son père a…
Albédomètre
Innover et tester pour les éleveurs ovins
Reconnu pour son impartialité, le Ciirpo expérimente de nouvelles techniques en production ovine avec des essais réalisés…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 93€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir Pâtre
Consultez les revues Réussir Pâtre au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Réussir Pâtre