Qu’avez-vous défendu à Bruxelles lors de la 3e réunion du groupe de réflexion européen sur le secteur ovin ?

"Nous avons surtout souligné l’importance d’améliorer les revenus et la rentabilité des éleveurs de moutons européens. Il est capital d’avoir un secteur viable car l’élevage ovin joue un grand rôle pour la croissance et l’emploi dans les zones rurales européennes. Les moutons ont aussi un rôle environnemental puisque 70 % des zones à handicaps naturels de l’Union sont pâturées par les moutons. Pour améliorer la rentabilité de l’élevage ovin, nous devons améliorer la transparence du marché et lutter contre les facteurs de coût. En outre, les problèmes économiques auxquels sont confrontés les éleveurs touchés par des attaques de grands carnivores doivent être également pris en compte. Sans cette production, les paysages naturels des zones rurales seraient abandonnés avec de graves répercussions sur le long terme.
Des formations, de la flexibilité et des recettes faciles
Nous devons aussi attirer des jeunes dans le secteur et leur offrir une formation spécifique pour qu’ils obtiennent les compétences requises. En outre, davantage de flexibilité sont nécessaires au moment des contrôles PAC, notamment pour l’identification et l’enregistrement des animaux. Aujourd’hui, si un seul identifiant manque, la pénalité est appliquée sur l’ensemble de l’exploitation, ce qui est disproportionné et injuste. Nous subissons aussi une pression d’importation et 15 % de l’agneau consommé dans l’Union est importé de pays tiers. Pour contrer le déclin de la consommation de viande ovine, nous devons rendre l’agneau plus attrayant avec des recettes faciles à cuisiner."