Pourquoi signaler d’éventuels problèmes avec son médicament ?
![[Je lui ai demandé une autre photo] David Cuvillier, vétérinaire Zoetis © Longimpex](https://medias.reussir.fr/patre/styles/normal_size/azblob/2023-06/_RPA656_SINF_QUESTION_ZOETIS_RDV.JPG.webp?itok=EapJl59f)
![[Je lui ai demandé une autre photo] David Cuvillier, vétérinaire Zoetis © D. Hardy](https://medias.reussir.fr/patre/styles/normal_size/azblob/2023-06/_RPA656_SINF_QUESTION_ZOETIS_RDVBIS.JPG.webp?itok=cQlr8K6p)
« La pharmacovigilance fait partie du cycle de vie normal de la vie du médicament. Après avoir obtenu une autorisation de mise sur le marché, cette surveillance permet de repérer des effets indésirables des médicaments vétérinaires chez l'homme et l’animal. Cela peut être, par exemple, des effets secondaires, un risque pour l’environnement ou une efficacité insuffisante. Ça peut être le cas chez les ovins quand il y a des suspicions de résistance à des antiparasitaires ou des antibiotiques. Cela permet aussi de mettre en évidence des incompatibilités lors d’association de médicaments.
Des déclarations ouvertes aux éleveurs
Ces déclarations donnent lieu à des investigations et peuvent amener à prendre des mesures correctives selon la gravité des effets déclarés. La déclaration peut se faire auprès du laboratoire pharmaceutique du médicament concerné ou directement auprès de l’Agence nationale du médicament vétérinaire. Leur site internet permet de faire une télédéclaration très rapidement et il n’y a pas besoin d’être vétérinaire pour le faire. Il n’y a eu en France qu’un peu plus de 4 000 cas de pharmacovigilance en 2016, déclarés à 90 % par des vétérinaires et à 8 % par des propriétaires d’animaux ou des éleveurs. Environ 3 % des déclarations concernaient les ovins. Il n’y a donc finalement qu’assez peu de cas. Or, c’est très utile car cela alimente les bases de données et permet un suivi du médicament dans la durée. »