Aller au contenu principal

" Pourquoi les filières d’élevages doivent être présentes sur internet et les réseaux sociaux ?"

Caroline Faillet est co-dirigeante de Bolero, en charge du marketing et de la communicationet auteure de L’art de la guerre digitale © Boléro
Caroline Faillet est co-dirigeante de Bolero, en charge du marketing et de la communicationet auteure de L’art de la guerre digitale
© Boléro

« En 1910, quand on a présenté l’aviation aux généraux des armées, il y a eu trois types de réactions. Certains pensaient que c’était un gadget, d’autres voyaient l’intérêt pour détecter des troupes ennemies et les plus visionnaires pensaient que c’était un nouveau champ de bataille qui s’ouvrait. Aujourd’hui, avec internet, c’est un nouveau champ de bataille qui s’est ouvert où le citoyen consommateur a pris une nouvelle forme de pouvoir.

Dans le web 1.0, celui de la recherche d’informations sur internet, les « anti » ont parfois pris une longueur d’avance. En maîtrisant mieux le référencement ou Wikipédia, ils peuvent présenter leur vision de la vérité.

Dans le web 2.0, celui des réseaux sociaux et de la viralité, il est possible de rapidement mobiliser les masses sur certaines causes. En alliant les émotions des vidéos à des informations, parfois invérifiables, les rumeurs peuvent se propager, être reprises par des journalistes et mettre une pression sur les politiques. Face à ces tribunaux populaires dictés par l’émotion, les entreprises et les filières doivent s’adapter. Le site de pétitions comme change.org est aussi une nouvelle arme et il y a eu par exemple 260 000 signataires pour fermer l’abattoir d’Alès. Autre exemple, des cagnottes leetchi se créent régulièrement pour racheter des animaux destinés à l’abattoir.

Dans l’internet d’aujourd’hui, il ne faut pas laisser quelques dogmatiques faire la loi et mettre en péril l’élevage. Le lait et la viande ont besoin de vérité 1.0 et de confiance 2.0. Ne les laissons par faire disparaître l’élevage car ils maîtrisent mieux l’art de la guerre digitale… »

Ne laissons pas quelques dogmatiques dominer le web

Les plus lus

<em class="placeholder">Mathilde Poulet</em>
« Je travaille comme technico-commerciale avant de m’installer en élevage ovin »
Prendre son temps pour construire un projet viable et profiter de l’expérience du terrain en amont, voilà les objectifs de…
<em class="placeholder">Florent et Charles Souyris et Philippe Galtier, Gaec de Cuzomes</em>
Aveyron - « Nous avons investi pour travailler 35 heures par semaine dans notre élevage ovin »
Dans l’Aveyron, les trois associés du Gaec de Cuzomes montrent comment ils ont optimisé la productivité du travail et la…
<em class="placeholder">Marion Lassalle et Yannick Helip </em>
« Nous gagnons 2,32 Smic à deux avec des Romane dans le piémont pyrénéen »
Dans les Hautes-Pyrénées, Marion Lassalle et Yannick Helip conduisent une troupe de brebis allaitantes en optimisant la ressource…
<em class="placeholder">Christophe Holtzer et Éric Arnould</em>
« Je facilite la reprise de ma ferme ovine »
Dans les dix ans à venir, 61 % des éleveurs ovins prendront leur retraite. Face à ce constat alarmant, Éric Arnould a…
<em class="placeholder">Béliers Noire du Velay</em>
FCO : Des impacts à plus ou moins long terme sont à prévoir en matière de génétique
Pour Bertrand Bouffartigue, animateur de la section ovine à Races de France, l’enjeu est de recapitaliser les cheptels atteints…
<em class="placeholder">Sana avec son bâton. </em>
La drôle d’estive de Sana, fille de bergère
Sana, 10 ans, partage le travail en montagne de Chloé, sa maman bergère. Elle raconte son quotidien sur les flancs du Chalvet et…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir Pâtre
Consultez les revues Réussir Pâtre au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Réussir Pâtre