CONCOURS
Maintenir la biodiversité grâce aux prairies
CONCOURS
Le 7 décembre, sept agriculteurs ont été récompensés à Paris pour leur participation au maintien de la biodiversité, grâce à leurs prairies.
Le concours agricole des prairies fleuries, organisé par la fédération des Parcs nationaux et des Parcs naturels régionaux, existe depuis trois ans. 250 éleveurs ont participé en 2012 pour tenter de décrocher un prix, avec un chèque de 500 euros à la clé. Il existe plusieurs catégories, qui distinguent prairies de fauche et pâturages, situés en plaine ou en montagne. Dans la catégorie « prairies de fauche de moyenne montagne », le prix a été décerné à Audrey et Sylvain Chevassu, installés il y a trois ans à Pralonan-la-Vanoise avec deux ateliers, ovins viande et caprins lait. Ils transforment le lait de leurs chèvres alpines en fromages. Les ovins ont pour rôle de préparer le pâturage des chèvres laitières au printemps et de finir le parc à l’automne.
AUTONOMIE ALIMENTAIRE
La parcelle récompensée est située à 900 mètres d’altitude, à Saint-Bon-Tarentaise, dans le centre du Parc de la Vanoise. La fauche estivale de cette prairie, décalée grâce au déprimage, et sa diversité floristique, sécurisent la récolte. Derrière les prairies fleuries, il y a l’autonomie alimentaire. « Cette parcelle est située sur une zone en pente, éloignée du siège de l’exploitation, et témoigne de la maîtrise technique des fourrages » a expliqué le jury.
Le couple utilise une salle de traite mobile pendant le pâturage des chèvres, ce qui permet de réduire l’hivernage. « Il faut préserver les prairies de fond de vallée car elles sont convoitées par l’urbanisation », témoigne Sylvain Chevassu. « Celle-ci a une valeur patrimoniale car elle est située au pied de la station de ski de Courchevel » ajoute Audrey. Ces prairies sont fragiles, menacées et pourtant elles ont un rôle agroécologique important. Les richesses locales sont trop souvent ignorées. Les organisateurs, Parcs et chambres d’agriculture, ont salué cet exemple de réconciliation entre l’agronomie et l’écologie.
La prairie fleurie mise en valeur
Les prairies fleuries sont des herbages non semés riches en espèces, qui sont fauchées ou pâturées pour nourrir le bétail. La biodiversité observée correspond à la richesse de la flore et de la faune régionale maintenue et gérée par les agriculteurs. Ce concours, une initiative allemande, dont se sont inspirés en premier les Parcs des Vosges, qui s’est ensuite essaimé dans toute la France, est ouvert aux éleveurs en activité, situé dans le secteur retenu par chaque parc participant, 28 au total en 2012. Un jury local vient examiner la prairie sur place entre avril et septembre puis passe le relais à un jury national qui départage les dossiers
AUTONOMIE ALIMENTAIRE
La parcelle récompensée est située à 900 mètres d’altitude, à Saint-Bon-Tarentaise, dans le centre du Parc de la Vanoise. La fauche estivale de cette prairie, décalée grâce au déprimage, et sa diversité floristique, sécurisent la récolte. Derrière les prairies fleuries, il y a l’autonomie alimentaire. « Cette parcelle est située sur une zone en pente, éloignée du siège de l’exploitation, et témoigne de la maîtrise technique des fourrages » a expliqué le jury.
Le couple utilise une salle de traite mobile pendant le pâturage des chèvres, ce qui permet de réduire l’hivernage. « Il faut préserver les prairies de fond de vallée car elles sont convoitées par l’urbanisation », témoigne Sylvain Chevassu. « Celle-ci a une valeur patrimoniale car elle est située au pied de la station de ski de Courchevel » ajoute Audrey. Ces prairies sont fragiles, menacées et pourtant elles ont un rôle agroécologique important. Les richesses locales sont trop souvent ignorées. Les organisateurs, Parcs et chambres d’agriculture, ont salué cet exemple de réconciliation entre l’agronomie et l’écologie.
La prairie fleurie mise en valeur
Les prairies fleuries sont des herbages non semés riches en espèces, qui sont fauchées ou pâturées pour nourrir le bétail. La biodiversité observée correspond à la richesse de la flore et de la faune régionale maintenue et gérée par les agriculteurs. Ce concours, une initiative allemande, dont se sont inspirés en premier les Parcs des Vosges, qui s’est ensuite essaimé dans toute la France, est ouvert aux éleveurs en activité, situé dans le secteur retenu par chaque parc participant, 28 au total en 2012. Un jury local vient examiner la prairie sur place entre avril et septembre puis passe le relais à un jury national qui départage les dossiers