SOMMET DE L'ELEVAGE
Les ovins séduisent à l'international
Le Sommet de l'élevage est l'occasion pour des éleveurs du monde entier de rencontrer leurs homologues français, dans les allées, sur le ring ou lors de visites d'élevage.

Lors de la visite de François Hollande, la vie du salon ne s’est pas arrêtée. Loin de là. Les affaires continuaient. Notamment auprès des visiteurs internationaux, plus nombreux à chaque édition. « Have a nice visit ! »(1) pouvait-on lire dans le pavillon de 300 mètres carrés qui leur est réservé, à l’entrée de la grande Halle d’Auvergne.
Un défilé de 70 races françaises
Le pôle ovin a tenu ses promesses. Des éleveurs anglais, irlandais, hongrois, marocains, chiliens… mais aussi des journalistes spécialisés des quatre coins du monde sont venus apprécier la dynamique de l’élevage français, l’espace des trois jours du Sommet, du 2 au 4 octobre. Un Nigérian, par exemple s’est renseigné sur les possibilités de faire de l’ovin hors sol dans son pays où le pâturage n’est pas possible. Des Hongrois étaient venus avec un vétérinaire pour en savoir plus sur les aspects sanitaires. Un défilé de toutes les espèces a eu lieu en partenariat avec France Génétique Élevage le mercredi soir, pour présenter un panorama des races bovines et ovines, que l’on peut qualifier de clou du spectacle. Et en parallèle du salon, des visites d’élevage étaient organisées. En ovin, deux groupes se sont rendus en Allier visiter un lycée agricole avec une troupe ovine et un abattoir et en Haute-Loire pour la visite d’un élevage de race bizet.
Les étrangers ont aussi pu rencontrer des éleveurs lors des concours de race. Cette année, le Sommet avait mis le paquet avec pas moins de cinq concours en ovin. Le Mouton Charollais a ouvert le bal avec un concours spécial. Puis la race Ile de France, toujours aussi dynamique, a monopolisé le ring toute une après midi avec de nombreux participants, 120 animaux, pour son concours national. La race rustique Bizet qui était sur ses terres en Auvergne, a elle aussi organisé son concours national, suivi par le concours spécial Texel. Enfin, la Charmoise a clos les concours avec un régional de la race.
(1) Bonne visite !