Aller au contenu principal

Les Ovinpiades des jeunes bergers voient la vie en rose

Les Ovinpiades des territoires commencent en novembre. C’est l’occasion pour les jeunes de montrer leurs compétences sur les gestes de l’élevage ovin, en vue de la finale nationale qui se tiendra au Salon de l’agriculture à Paris.

Les sélections régionales mènent à la finale nationale. L'enjeu est de taille, les meilleurs jeunes bergers se disputeront le titre 2022 sur le grand ring du Salon de l'agriculture à Paris..
Les sélections régionales mènent à la finale nationale. L'enjeu est de taille, les meilleurs jeunes bergers se disputeront le titre 2022 sur le grand ring du Salon de l'agriculture à Paris..
© B. Morel

Les Ovinpiades des jeunes bergers reviennent en pleine forme pour leur 17e édition. Cette compétition est organisée par Interbev Ovins et l’ensemble de la filière ovine pour promouvoir le métier d’éleveur ovin et susciter des vocations auprès des élèves des établissements agricoles. Chaque année, plus de 750 jeunes issus des établissements d’enseignements agricoles y participent.

Plus que jamais, la filière ovine offre des perspectives d’avenir à des jeunes candidats à l’installation. Le nombre de départs à la retraite étant toujours croissant et de nombreuses fermes sont à reprendre… De plus, la conjoncture économique est excellente. En 2020, le prix moyen pondéré des agneaux de boucherie était de 6,99 euros du kilo. En 2021, il est de 7,29 euros du kilo. En 10 ans, le prix des agneaux n’a jamais été aussi élevé. Les opportunités ne manquent pas !

En novembre, les finales territoriales des Ovinpiades des jeunes bergers débutent. Pour être les meilleurs de leur territoire, les candidats doivent réussir avec brio les épreuves théoriques et pratiques, inspirées des gestes quotidiens de l’éleveur, comme trier des brebis à l’aide d’un lecteur électronique, apprécier la santé d’une brebis, évaluer son état corporel, lui parer ses onglons ou encore choisir un bélier… Les deux candidats arrivés en tête du classement de la finale territoriale auront l’honneur de concourir pour le titre national lors de la finale, le samedi 26 février 2022, au Salon international de l’agriculture à Paris.

En plus des Ovinpiades individuelles, une épreuve collective existe et allie réflexion et créativité. Pour l’édition 2022, les candidats devront élaborer des « tutos » sur l’élevage ovin, selon trois thèmes imposés : alimentation, sanitaire et bâtiment/équipement. À vos caméras !

Déjà engagée dans le recrutement des éleveurs de demain, la filière ovine, à travers les Ovinpiades, souhaite donner des garanties à ses futures éleveuses. Et pour cela, elle mise sur la prévention. C’est pourquoi, la filière a décidé de se joindre au mouvement d’Octobre rose. Pour chaque tee-shirt réalisé dans le cadre des Ovinpiades, un euro a été reversé pour la lutte contre le cancer du sein.

« La lutte contre le cancer du sein est importante pour notre filière qui est l’une des plus féminisées du secteur de l’élevage. Près de trois éleveurs de brebis sur dix sont en réalité des éleveuses. S’assurer de leur bonne santé, par la prévention, l’anticipation permet la pérennité de leur ferme », souligne Patrick Soury, président du programme Inn’ovin.

Pour en savoir plus sur l’épreuve des collectives, rendez-vous sur https://www.inn-ovin.fr/ovinpiades-des-jeunes-bergers/

Les plus lus

Agneaux à l'engraissement en Afrique du Sud
De l’intérêt des levures dans la ration des brebis et des agneaux
Le fabricant de levures Lallemand présentait une série d’études confirmant l’intérêt de l’ajout de levures vivantes dans la…
<em class="placeholder">Florent et Charles Souyris et Philippe Galtier, Gaec de Cuzomes</em>
Aveyron - « Nous avons investi pour travailler 35 heures par semaine dans notre élevage ovin »
Dans l’Aveyron, les trois associés du Gaec de Cuzomes montrent comment ils ont optimisé la productivité du travail et la…
<em class="placeholder">Mathilde Poulet</em>
« Je travaille comme technico-commerciale avant de m’installer en élevage ovin »
Prendre son temps pour construire un projet viable et profiter de l’expérience du terrain en amont, voilà les objectifs de…
Manon Fleuroux élève un troupeau de 60 brebis
« Nous devons nous réapproprier la mort de nos animaux »
Manon Fleuroux élève un troupeau de 60 brebis à Montréal dans l’Aude et est engagée dans la création d’un abattoir mobile. Suivie…
Samuel Bulot, président de l’Institut de l’élevage.
« L’Institut de l’élevage doit venir dans les cours des fermes »
Samuel Bulot a été élu président de l’Institut de l’élevage le 13 juin. Éleveur laitier bio en Côte-d’Or, il mesure l’…
Ludovic Gilbert et Théo Haller
"Reprendre la ferme de papy, du rêve à la réalité"
Depuis son enfance, Théo Haller a rêvé de reprendre l’exploitation de son grand-père maternel décédé lorsqu’il avait dix ans,…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir Pâtre
Consultez les revues Réussir Pâtre au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Réussir Pâtre