Les anti-ours craignent un drame humain

Une manifestation anti-ours s’est mobilisée à Pau le 6 mai dernier. Les éleveurs ont dénoncé l’attaque suspectée d’une brebis par les deux ourses réintroduites en 2018. Ils réclament leur retrait, alors que les effectifs d’ours et leur aire de répartition progressent. Cet avis est partagé par les élus de la Chambre d’agriculture des Pyrénées-Atlantiques, présent ce jour-là à la préfecture pour une réunion sur les dégâts de prédateurs. C’est la deuxième attaque, alors que l’estive n’a pas commencé. « Les éleveurs sont excédés, nous craignons un drame humain », prévient Olivier Maurin, le coprésident de la Fédération nationale de défense du pastoralisme. Le 24 avril, le ministère de l’Agriculture avait annoncé l’autorisation prochaine de tirs non létaux pour protéger les troupeaux. Ces mesures devaient être détaillées sous peu.