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Le mouton Belle-Île récompensé par le prix de l’agrobiodiversité animale 2021

Le mouton Belle-Île, représenté par l’association bretonne Denved ar Vro, a reçu le troisième prix de l’agrobiodiversité animale 2021. La race Belle Île, issue d’un croisement ancien entre la Flandrine et la Landes de Bretagne, a été retrouvée en 1985 sur Belle-Île dans le Morbihan. D’abord conservée à l’école vétérinaire de Nantes pour son intérêt scientifique, elle s’est répandue dans des élevages amateurs, dans les collectivités et chez les professionnels, souvent comme atelier de diversification pour la viande, le lait et la laine. « C’est une race qui a une valeur patrimoniale, qui est bonne herbagère, qui est belle et sociable, explique Jean-Luc Gion, secrétaire de l’association et éleveur amateur de la race. Mais de par sa prolificité élevée, il faut être présent au moment de l’agnelage ».

La dynamique de la race est bonne. Le nombre d’éleveurs adhérents a triplé en trois ans, atteignant aujourd’hui 72 élevages, dont une trentaine professionnels, et 700 brebis. La demande en béliers reproducteurs est donc importante et l’association va pouvoir, notamment grâce au prix de 4 000 €, développer une pépinière de bélier. La pépinière sera suivie par un technicien du Crapal (Conservatoire des races animales en Pays de la Loire) et sera ouverte au public pour promouvoir la race. Organisé par la Fondation du Patrimoine et par le laboratoire Ceva, le Prix national pour l’agrobiodiversité animale existe depuis neuf ans et a vocation à récompenser les initiatives mises en place pour la sauvegarde de races locales à faibles effectifs en finançant des projets autour de ces races.

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