Le Japon accueille de l’agneau français
Le marché japonais de la viande d’agneau a été rouvert fin février 2017 après plus de quinze ans d’interdiction. Cet accès au marché, aboutissement de cinq ans de négociations, permet à certains opérateurs français d’exporter de nouveau vers le pays du soleil levant. Par exemple, la coopérative Expalliance envoie chaque semaine une dizaine d’agneaux de 10 à 14 kilos de carcasse à destination des restaurants haut de gamme de l’île. « Nos éleveurs du Lot-et-Garonne, de la Gironde et des Landes produisent un agneau de 60 à 80 jours élevé en bergerie sous la mère qui donne une chaire pâle avec un bon état d’engraissement, explique François Pallavidino, le directeur d’Expalliance. Cela change des broutards néo-zélandais ou australiens ». À terme, la coopérative, qui envoie déjà du veau sous la mère depuis 2013 et de la viande de génisse depuis 2015, espère y expédier une vingtaine d’agneaux par semaine.