L’avenir de l’élevage vu par les professionnels
La Confédération nationale de l’élevage (CNE) a présenté lors du Space un document de 88 pages intitulé "Une ambition et un projet pour l’élevage français". Considérant que le secteur de l’élevage est menacé, avec pour beaucoup d’agriculteurs des revenus insuffisants, des problèmes d’installation, une hausse des coûts de production, une réflexion a été entamée il y a quelques mois par les professionnels et les institutions partenaires (FNB, FNPL, FNO, Fnec, Coop de France, APCA, JA, Institut de l’élevage, FGE).
Serge Préveraud, président de la Fédération nationale ovine, a confié sa crainte de voir « la France transformée en un vaste champ de blé ou de colza », expliquant que pour y pallier, il vient de créer un fonds d’investissement pour aider les jeunes à s’installer. « Capter de la valeur ajoutée en transformant à la ferme, telle est l’une des voies pour augmenter le revenu », confie pour sa part Marc Lesty, de la Fédération nationale des éleveurs de chèvres. Guy Hermouet, de la Fédération nationale bovine, quant à lui, insiste sur le « retour à l’agronomie pour gagner en autonomie fourragère ».
Les organisations membres de la CNE souhaitent « alerter les décideurs » et demandent le « renforcement d’une politique de couplage des aides à l’animal et un soutien différencié aux surfaces fourragères », soulignant que le capital d’exploitation nécessaire par UTA est jusqu’à deux fois plus élevé en productions animales qu’en productions végétales. Une augmentation des importations de viande en France et en Europe serait « une aberration économique, sociale et environnementale. »
Serge Préveraud, président de la Fédération nationale ovine, a confié sa crainte de voir « la France transformée en un vaste champ de blé ou de colza », expliquant que pour y pallier, il vient de créer un fonds d’investissement pour aider les jeunes à s’installer. « Capter de la valeur ajoutée en transformant à la ferme, telle est l’une des voies pour augmenter le revenu », confie pour sa part Marc Lesty, de la Fédération nationale des éleveurs de chèvres. Guy Hermouet, de la Fédération nationale bovine, quant à lui, insiste sur le « retour à l’agronomie pour gagner en autonomie fourragère ».
Les organisations membres de la CNE souhaitent « alerter les décideurs » et demandent le « renforcement d’une politique de couplage des aides à l’animal et un soutien différencié aux surfaces fourragères », soulignant que le capital d’exploitation nécessaire par UTA est jusqu’à deux fois plus élevé en productions animales qu’en productions végétales. Une augmentation des importations de viande en France et en Europe serait « une aberration économique, sociale et environnementale. »