La Nouvelle-Zélande en quête d'une meilleure productivité
Premier pays exportateur de viande ovine, la Nouvelle-Zélande surveille ses coûts de production. Pâturage de luzerne, sélection génétique pour de meilleures carcasses aident les éleveurs à améliorer leur productivité.
"Mon objectif est de faire partie des 20 % des éleveurs les plus productifs de Nouvelle-Zélande, en améliorant la rentabilité du troupeau ovin à 150 % d'agneaux nés par brebis et par an", explique Tom Sturgess, propriétaire d'une exploitation de 6 000 hectares avec 10 000 brebis et 3 000 agnelles, ainsi que 450 vaches, élevées en plein air intégral. Sa ferme Caberfeidh est située dans le Canterbury, au pied de la chaîne de montagne qui traverse l'Ile du Sud. La pluviométrie annuelle est de 475 mm en moyenne. L'éleveur emploie quatre ouvriers et sa productivité moyenne est pour l'instant de 135 %. Ses agneaux sont vendus à 18 kg de carcasse. Depuis la suppression des aides publiques à l'agriculture en 1984, le cheptel ovin néo-zélandais a diminué de 55 %. Mais en même temps, la productivité numérique a augmenté de 19 %. Les éleveurs tels que Tom Sturgess cherchent à produire plus, en maintenant des coûts de production très bas.
La suite du dossier dans Pâtre 592, mars 2012.
La suite du dossier dans Pâtre 592, mars 2012.