France Nouveau recul des importations de viande ovine
Après une relative stabilisation en 2017, les importations françaises de viande ovine sont reparties à la baisse en 2018 (-2 %/2017 à 66 900 tonnes équivalent carcasse en cumul de janvier à septembre). En cause notamment, la chute des arrivées britanniques (-15 % à 24 700 téc sur neuf mois) et irlandaises (-9 % à 13 000 téc), suite aux mauvaises conditions climatiques ayant affecté leur période d’agnelage en début d’année. Les achats ont également reculé de 1 % en provenance de Nouvelle-Zélande (à 12 000 téc). L’Espagne a en revanche profité de la moindre présence des viandes britanniques et irlandaises pour fortement accroître ses volumes sur le marché français (+62 % à 11 700 téc sur neuf mois).
Royaume-Uni Recul attendu des exportations début 2019
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Suite aux mauvaises conditions climatiques au moment des agnelages de fin d’hiver et de début de printemps 2018, les naissances d’agneaux ont fortement reculé cette année au Royaume-Uni. D’après AHDB – Beef & Lamb, près d’un million d’agneaux de moins auraient ainsi été élevés sur la saison. Cette limitation des disponibilités dans les élevages britanniques pèse sur les abattages depuis le mois d’avril et devrait continuer à pénaliser les exportations fin 2018 et début 2019. À condition d’un maintien des conditions actuelles d’échange entre le Royaume-Uni et l’Union européenne à 27 après le Brexit… Conséquence du taux de mortalité élevé des brebis au moment des agnelages et de la diminution des stocks de fourrages suite à la sécheresse estivale, le cheptel reproducteur britannique est en outre attendu en baisse fin 2018 (-3 % à 14,5 millions de têtes).
Nouvelle-Zélande Les exportations de viande ovine devraient diminuer
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Alors que les exportations néo-zélandaises de viande ovine ont été dopées en 2017-2018 par le dynamisme de la production résultant des cours très incitatifs, elles pourraient repartir à la baisse sur la campagne 2018-2019 (octobre 2018 à septembre 2019), d’après les prévisions de Beef + Lamb New Zealand. Les premiers résultats du recensement de juin 2018 font en effet état du recul de 2 % du cheptel néozélandais de brebis par rapport à juin 2017 (à 17,37 millions de têtes), ce qui devrait se traduire par la baisse des naissances d’agneaux et de moindres disponibilités en ovins adultes sur la nouvelle campagne. Les exportations néo-zélandaises de viandes d’agneaux et d’ovins adultes sont ainsi attendues en recul de respectivement -4 % et -14 % en 2018-2019. Les envois vers la Chine devraient toutefois rester dynamiques, ce qui pourrait peser davantage sur les exportations à destination de l’Union européenne.