Faire progresser son troupeau grâce à la sélection
Accès aux meilleurs reproducteurs de sa race, béliers et brebis, amélioration des performances, index… la sélection génétique fait progresser le troupeau, même si elle a un coût.
L’aspect économique est parfois un frein pour se lancer dans la sélection génétique. Pourtant, en complément de la maîtrise de l’alimentation, du système de reproduction et de la gestion sanitaire, travailler sur la génétique de son troupeau offre de réelles possibilités d’améliorer les performances techniques.
Lorsqu’un éleveur s’engage dans un programme de sélection, il adhère à un organisme de sélection et à un organisme de contrôle de performance. À cela s’ajoutent des frais qui peuvent varier en fonction des choix de l’éleveur (nombre d’agnelles qualifiées, nombre de biopsies réalisées…). Par exemple, pour un éleveur de 350 brebis avec deux périodes d’agnelages, adhérent à l’OS Rose et pratiquant le contrôle de performance en région Provence-Alpes-Côte d’Azur, il faut compter a minima 560 euros par an.
Bénéfices à court et moyen terme
Être sélectionneur c’est avoir accès aux meilleurs animaux reproducteurs de sa race, particulièrement pour les béliers. Un bélier sélectionné impacte un troupeau dès le premier agnelage. Cela permet d’améliorer les résultats d’abattage : des poids carcasses supérieurs et de meilleures conformations en une durée d’engraissement réduite. Mais aussi d’améliorer la qualité des agnelles de renouvellement. Ainsi, l’ensemble des performances du cheptel progresse.
Via le contrôle de performances, l’éleveur a accès à des indicateurs précis (index) pour chaque individu du troupeau démontrant leurs performances génétiques. Ces index peuvent être utilisés au quotidien pour le tri des animaux (gestion des improductives, aide pour choisir les agnelles de renouvellement) ou pour vérifier les bonnes conditions de conduite du troupeau ce qui au final, fait économiser de l’argent.