Cotations Stabilisation du cours français fleche est
Le manque de disponibilités en agneaux français continue de soutenir la cotation dans l’Hexagone. À 6,46 €/kg de carcasse sur la semaine du 18 au 24 septembre, le prix moyen pondéré des régions calculé par FranceAgriMer était ainsi relativement stable par rapport aux semaines précédentes. Il affichait toutefois un léger recul (-1 %, soit - 8 c) comparé à son haut niveau de 2016. D’après les opérateurs, il semble cependant que la pression à l’import s’accroisse, avec des prix plus bas que l’année dernière, en raison de la baisse des cours outre-Manche. À respectivement 4,77 €/kg de carcasse et 4,36 €/kg de carcasse fin septembre, les cotations irlandaises et britanniques étaient en effet inférieures de 1 % et 7 % à leur niveau de 2016.
Abattages Nouvelle baisse en agneaux fleche sud est
En août, les abattages français d’agneaux se sont repliés pour le quatrième mois consécutif (-1 % à 289 000 têtes), en raison du manque d’agneaux disponibles dans les exploitations françaises et de la baisse des importations d’agneaux vivants. Les abattages d’ovins adultes étaient à l’inverse en forte hausse (+17 % à 63 000 têtes). Avec des poids moyens de carcasses en légère hausse (+0,4 % à 18,3 kg pour les agneaux ; +0,7 % à 26,8 kg pour les ovins adultes), la production française de viande ovine a progressé de 3 % par rapport à 2016, à 7 000 tonnes équivalent carcasse en août. En cumul depuis le début de 2017, elle enregistre néanmoins toujours un repli de 1 % par rapport à l’année précédente.
Importations Les achats français reculent fleche sud est
Après avoir fortement progressé en avril et en mai, les importations françaises de viande ovine sont reparties à la baisse à partir du mois de juin. À 7 500 tonnes équivalent carcasse (téc) en juillet, elles étaient inférieures de 2 % à leur niveau de 2016, notamment en raison de la chute des arrivées néozélandaises (-13 % à 1 300 téc) et espagnoles (-24 % à 500 téc). Les achats étaient à l’inverse en progression en provenance du Royaume-Uni (+4 % à 3 200 téc) et d’Irlande (+5 % à 1 600 téc), boostés par le dynamisme de la production Outre-Manche. En cumul de janvier à juillet, les importations françaises de viande ovine ont toutefois progressé de 1 % par rapport à l’année précédente.