Cotations Remontée du cours français fleche nord est
Le cours de l’agneau lourd français est reparti à la hausse en mars, soutenu par la progression saisonnière de la demande à l’approche des festivités pascales. À 6,51 €/kg de carcasse la semaine précédant Pâques (le 27 mars 2016), le prix moyen pondéré des régions calculé par FranceAgriMer restait toutefois inférieur de 29 centimes (-4 %) à sa valeur élevée de Pâques 2015 (6,80 €/kg de carcasse), qui avait lieu le 5 avril l’année dernière. Dans le même temps, l’agneau britannique cotait 4,34 £/kg de carcasse, soit 4 % de moins qu’en 2015. Ce recul a de nouveau été accentué en euros (-12 % à 5,48 €/kg de carcasse) par la dépréciation de la livre sterling par rapport à la monnaie européenne.
France Nouvelle hausse des abattages fleche nord est
Malgré le recul des importations françaises d’agneaux vivants, la chute des exports d’agneaux vifs fin 2015 et début 2016, et l’avancement des sorties d’agneaux lacaunes du bassin aveyronnais par rapport à 2015, ont entraîné la hausse du nombre d’agneaux à abattre en France début 2016. À 306 000 têtes en février, les abattages français d’agneaux ont ainsi grimpé de 15 % par rapport à l’année précédente. Les abattages d’ovins adultes ont également progressé (+2 %/2015 à 40 000 têtes), ainsi que les poids carcasse (+1 % à 18,0 kg pour les agneaux ; +2 % à 26,9 kg pour les réformes), conduisant à l’essor de 14 % de la production française de viande ovine, à 6 600 tonnes équivalent carcasses en février. En cumul sur janvier et février 2016, la production française de viande ovine enregistre ainsi une progression de 11 % par rapport à la même période de 2015.
Royaume-Uni Recul de la production fleche sud est
À 20 300 tonnes équivalent carcasses en février, la production britannique de viande ovine a de nouveau baissé de 1 % par rapport à 2015. La forte progression des abattages d’ovins adultes (+13 % à 133 000 têtes), après un niveau particulièrement bas en 2015, n’a en effet pas compensé le recul de 4 % des abattages d’agneaux (à 845 000 têtes en février). En cumul sur les deux premiers mois de 2016, la production britannique de viande ovine diminue ainsi de 3,5 % par rapport à 2015. D’après les dernières prévisions publiées en février par AHDB – Beef & Lamb, elle devrait toutefois progresser sur l’ensemble de 2016 et conduire à la hausse des exportations britanniques par rapport à l’année précédente.