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Cotation Légère remontée du cours français fleche nordest

Après un repli de plus de 20 centimes entre début octobre et mi-novembre, lié notamment à l’accroissement de la pression à l’import (viande ovine britannique rendue plus compétitive sur le marché français par l’évolution du taux de change de la livre face à l’euro), la cotation française est repartie à la hausse fin novembre, la concurrence entre opérateurs s’intensifiant à l’approche des fêtes de fin d’année. Le recul de la consommation et la dévalorisation du prix du cinquième quartier continuent toutefois de peser sur les cours. À 6,43 €/kg de carcasse fin novembre, le prix moyen pondéré des régions calculé par FranceAgriMer était ainsi supérieur de 19 centimes (+3 %) à sa valeur de 2015 mais restait 13 centimes en deçà de son niveau de 2014 (-2 %).

France Augmentation des abattages en octobre  fleche nordest

Suivant deux mois de baisse, les abattages français d’agneaux sont repartis à la hausse en octobre. À 241 000 têtes, ils étaient supérieurs de 2 % à leur niveau de 2015. L’augmentation de leur poids carcasse moyen (+2 % à 18,7 kg) a en outre permis à la production de viande d’agneau de progresser de 4 % à 4 500 tonnes équivalent carcasse (téc). Dans le même temps, les abattages d’ovins adultes ont grimpé de 7 % à 42 000 téc. Cette hausse a toutefois été limitée en volume (+4 % à 1 100 téc) par l’allégement des carcasses (-3 % à 25,5 kg). Au total, la production française de viande ovine était ainsi de 5 600 téc sur le mois, soit 4 % de plus que l’année précédente. En cumul depuis le début de l’année, la hausse est de 3 % par rapport à 2015.

Nouvelle-Zélande Moins d’agneaux à sortir sur la nouvelle campagne fleche sudest

D’après les dernières prévisions de Beef and Lamb New Zealand (novembre 2016), les abattages néozélandais d’agneaux agréés à l’export devraient se replier de 3 % sur la nouvelle campagne (octobre 2016 à septembre 2017). La hausse de la productivité numérique permise par les bonnes conditions climatiques lors des agnelages au printemps austral n’a en effet pas suffit à compenser le recul du cheptel de brebis reproductrices (-3,1 % à 18,5 millions de têtes au 30 juin 2016), affecté par les conditions estivales sèches dans certaines régions, la concurrence de la production bovine, et des problèmes sanitaires dans l’Ile du Nord (eczéma facial ayant entraîné la réforme d’un certain nombre de brebis). Le nombre d’agneaux élevés dans les exploitations néozélandaises pour la nouvelle campagne devrait ainsi reculer de 1,3 % à 23,7 millions de têtes. La baisse des abattages devrait être accentuée par la hausse du nombre d’agnelles gardées pour le renouvellement.

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