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Cotation La chute des cours se poursuit fleche sudest

L’afflux d’agneaux lacaunes engraissés dans les abattoirs français, en cette période de consommation atone située entre les fêtes de fin d’année et Pâques, tire fortement les cours à la baisse. L’importante dévalorisation du prix des peaux et l’accroissement de la pression à l’import en provenance des îles britanniques continuent en outre de peser sur la cotation française. À 5,33 €/kg de carcasse fin février, le prix moyen pondéré calculé par FranceAgriMer était ainsi inférieur de 56 centimes (-10 %) à sa valeur de 2016 et de 99 centimes (-16 %) à celle de 2015. Dans le même temps, la cotation britannique affichait également un important repli (-9 % à 3,84 £/kg de carcasse fin février) face à la progression des abattages d’agneaux au Royaume-Uni. La chute était encore plus marquée en monnaie européenne (-18 %/2016 à 4,52 €/kg de carcasse fin février) en raison de la dépréciation de la livre par rapport à l’euro.

Exports en vif Effondrement des envois vers l’Italie fleche sudest

Après une baisse de 6 % en novembre, les exportations françaises d’agneaux vivants (constituées essentiellement d’agneaux de lait destinés à être consommés au moment des fêtes de fin d’année) ont à nouveau chuté de 10 % en décembre par rapport à 2015 (à 177 500 têtes). Les envois étaient relativement stables vers l’Espagne (+1 %/2015 à 163 300 têtes) mais en très forte baisse par rapport aux années précédentes. Les exportations à destination de l’Italie ont en revanche décroché (-61 % à 14 000 têtes en décembre). Les contraintes d’export liées à la fièvre catarrhale ovine et la forte concurrence des agneaux grecs sur le marché italien ont limité les envois. Comme en 2015, ce recul des exports en vif en fin d’année devrait venir gonfler les abattages français d’agneaux début 2017.

France La baisse du cheptel reproducteur continue fleche sudest

La baisse du cheptel ovin reproducteur français se poursuit. À 5,32 millions de brebis et agnelles saillies fin 2016, il était en recul de 1 % par rapport à 2015. À 3,75 millions de têtes, les effectifs de brebis et agnelles saillies allaitantes étaient en repli de 1,2 % par rapport à l’année précédente (-46 000 têtes). Le cheptel de brebis et agnelles saillies laitières était en revanche quasiment stable (-0,3 %/2015, soit -5 000 têtes), à 1,57 million de têtes. Entre 2000 et 2016, le cheptel ovin français a perdu 27 % de ses brebis avec une baisse particulièrement marquée du cheptel reproducteur allaitant (-1,95 million de brebis, soit -34 %). Le cheptel reproducteur laitier s’est mieux maintenu, avec un repli de seulement 2 % depuis 2000 (-35 000 brebis et agnelles saillies laitières). La part de brebis laitières progresse donc dans le cheptel total (29,5 % fin 2016).

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