Le livre
Cervantès pour les chèvres, Marx pour les brebis
Pablo Santiago Chiquero signe son premier roman à la fois drôle et tendre. Il rappelle, à travers l’histoire d’un jeune berger, le pouvoir libérateur de la littérature.
Mateo, un jeune berger dépressif, renonce à garder son troupeau de chèvres et de brebis pour rester alité. Ni sa fiancée, ni sa mère ne réussissent à le sortir de là. Seul l’instituteur le fera se lever grâce à la lecture de Don Quichotte de Cervantès et du Capital de Marx. Le premier roman de Pablo Santiago Chiquero est plein de tendresse et d’humour et relate la vie rurale en toute simplicité.
L’auteur espagnol soulève ici la possibilité d’un changement radical de la société à partir au renouveau de la vision du monde qu’apporte la connaissance. Cervantès pour les chèvres, Marx pour les moutons est d’abord une fable « politique » au sens noble, qui clame l’amour des livres et revendique une foi presque aveugle dans la capacité de la littérature à changer le monde.