La laine fait partie des produits des exploitations ovines. Aujourd’hui, sa participation au résultat économique de l’exploitation est faible voire considérée une charge. Sa commercialisation est souvent aléatoire, le contexte sanitaire n’aidant pas. Néanmoins, les éleveurs effectuant un minimum de travail dans de bonnes conditions lors de la tonte ont moins de mal à commercialiser leur laine pour une charge de travail équivalente lors de la tonte. Voici quelques règles simples qui permettent de mieux tirer son épingle du jeu.
Il faut d’abord préparer des brebis pour une laine propre, c’est-à-dire qu’il faut éviter au maximum de salir la laine par de la paille, du foin, de la peinture… Si possible, on rentrera les brebis la veille afin d’éviter la rosée matinale, pour qu’elles soient à jeun et qu’elles transpirent.
Un chantier bien préparé nécessite des parcs et couloirs de contention adaptés au bon déplacement des animaux. Tondre sur une surface propre (bâche ou dalle béton balayé de temps en temps) permet d’éviter les salissures.
Pour récolter la laine, on préfère les sacs à laine (curons) aux big-bags ou autres sacs en polypropylène dont les fibres polluent la laine. On trie la laine au minimum par couleur et par race. L’idéal est de mettre de côté les toisons trop sales et de pratiquer un tri sommaire en écartant la laine du ventre, de la tête et des pattes qui est souvent abîmée ou souillée. On tasse bien les toisons pour faire des balles compactes et éviter trop de manipulations lors des chargements. Les balles doivent être identifiées avec le nom de l’élevage et le type de laine (toison, écart, laine noire…)
Après la tonte, il est important de stocker les balles de laine dans un endroit sec et sur des palettes pour permettre une circulation d’air.