Inflation : l’inquiétude des PME normandes de l’agroalimentaire
Alors que la distribution comme les politiques veulent faire baisser les prix alimentaires en rayon, l’Area Nomandie affiche son inquiétude.
Alors que la distribution comme les politiques veulent faire baisser les prix alimentaires en rayon, l’Area Nomandie affiche son inquiétude.
Renégociations anticipées et baisse de prix en rayon, voilà ce que veulent les consommateurs, les politiques et les distributeurs. Hors de question ont déjà répondu autant d’acteurs différents que les producteurs de lait, les charcutiers, l’entreprise Marie, la Feef… Au tour de Jean-Christophe Lagarde, président de L’AREA Normandie, Association régionale des entreprises alimentaires de Normandie, de faire entendre son inquiétude par voie de communiqué, et en allant à la rencontre des députés et sénateurs de la région. « Ces PME alimentaires régionales, grâce à leur taille, ont su faire preuve d’agilité pour trouver des solutions face aux difficultés sociales, aux pénuries de matière première agricole et de matière première industrielle » rappelle celui qui dirige Sepoa-Delgove, une PME de la salaison maritime, évoquant en 2022 la hausse de 10 % du SMIC, de 40 % à 60 % des prix du verre, de 20 % à 40 % de ceux des cartons, de la flambée du gaz et de l’électricité, mais aussi la flambée des cours des matières premières agricoles. « Les entreprises agroalimentaires régionales sont celles qui, loin de la standardisation des multinationales, constituent le pilier de notre économie régionale et font travailler plus de 25 000 personnes en Normandie » insiste le Président, qui déplore « l’impact collatéral désastreux des messages de suspicion portés par le Gouvernement sur l’image et l’attractivité de la filière agroalimentaire »