Neuf systèmes d’alimentation des truies à la loupe
Neuf systèmes de distribution d’aliment pour les truies en verraterie-gestante et en maternité ont été passés en revue par Evel’Up. Les plus, les moins et les conseils du groupement pour bien choisir.
Neuf systèmes de distribution d’aliment pour les truies en verraterie-gestante et en maternité ont été passés en revue par Evel’Up. Les plus, les moins et les conseils du groupement pour bien choisir.
Quatre systèmes d’alimentation en verraterie-gestante
Face aux systèmes d’alimentation classiques par doseurs et soupe, fiables et simples d’utilisation, les alimentateurs individuels de type DAC ou Selfifeeder ont l’avantage de la précision et suppriment la concurrence entre les truies pendant leurs repas.
Cinq systèmes d’alimentation en maternité
La simplicité de gestion et le coût relativement peu élevé de la soupe en fait depuis longtemps le système préféré des éleveurs en maternité. Mais pour mieux répondre aux exigences de performance et d’alimentation de précision des truies, les systèmes individuels à sec ou semi-humides de type Spotmix, Materneo et doseurs connectés se développent.
Gabriel Rucard, conseiller construction et innovation Evel’Up
« Un système adapté à l’évolution du potentiel de la truie »
« Il n’existe pas de système d’alimentation idéal. L’essentiel est qu’il soit pensé en cohérence globale avec l’installation existante, et en anticipant les besoins d’entretien et de dépannage (service après-vente) pour limiter la dépendance matérielle et les interventions humaines. L’objectif est d’avoir un système permettant de distribuer le bon aliment, à chaque stade, pour chaque truie et avec précision. Il faut garder en tête que le potentiel de la truie continuera de progresser et que le système choisi devra s’y adapter (taille des portées…). Il faut aussi veiller à avoir un nombre de silos adapté au nombre d’aliments distribués et qui permet une rotation pour un nettoyage et une désinfection régulière (compter 15 h de fumigation pour une action efficace). Bien que difficile à mettre en place, la configuration idéale est d’avoir trois silos pour la verraterie-gestante (milieu de gestation, verraterie-fin de gestation, un silo tampon) et quatre silos en maternité (péri mise-bas, allaitante 1, allaitante 2, silo tampon). »