Aller au contenu principal

Méteils et prairie multiespèce : de savants mélanges pour les chèvres !

En diversifiant les espèces de graminées et de légumineuses, on renforce l’autonomie alimentaire des élevages caprins en sécurisant leurs cultures fourragères.

 © J. Jost
© J. Jost

L’association de différentes espèces de graminées et légumineuses présente de multiples avantages pour améliorer l’autonomie fourragère et la durabilité des systèmes d’élevages. La capacité des légumineuses à fixer l’azote présent dans l’air permet un apport gratuit aux graminées et donc de peu ou pas compléter avec de l’azote minéral. Elle permet également de limiter l’achat d’intrants en apportant directement des protéines par le fourrage utilisé dans la ration des chèvres. Enfin, un nombre plus important d’espèces permet à ce type de prairies de mieux s’adapter à l’hétérogénéité intra-parcellaire du sol et offrir une valeur alimentaire régulière sur la saison. Face au changement climatique et aux variations importantes de température, elle peut contenir des espèces s’adaptant à des périodes de fortes disponibilités en eau et d’autres à la sécheresse.

Cultures bas intrants et vertueuses dans la rotation

À l’échelle des rotations de cultures, la prairie multiespèce et les méteils bénéficient à la structure et à la fertilité des sols. Ils permettent de limiter le développement des adventices et des maladies et présentent des atouts pour l’environnement en augmentant la biodiversité et diminuant les émissions de gaz à effet de serre. Il s’agit de solutions techniques intéressantes pour répondre aux enjeux des éleveurs de chèvres et de durabilité de la filière : recherche d’autonomie alimentaire et protéique, cultures bas intrants et vertueuses dans la rotation.

Méteils et prairie multiespèce sont donc de savants mélanges, qui dévoilent leurs atouts et se développent chez les éleveurs de chèvres !

Les plus lus

zone régulée au 22 août 2024
La FCO 3 touche peu les caprins mais perturbe les déplacements
Le sérotype 3 de la FCO, arrivé cet été en France, peut affecter les caprins mais sans mortalité. Les régulations de déplacement…
Chèvres mangeant des feuilles de frêne
Des branches de frêne dans l’auge des chèvres
Un essai réalisé à la ferme expérimentale caprine du Pradel confirme l’intérêt des arbres comme ressource fourragère. Les chèvres…
Des étudiants assistent à une présentation.
L’effet bouc à la chèvrerie du lycée agricole de Melle
La chèvrerie du lycée agricole de Melle, dans les Deux-Sèvres, sert de support pédagogique pour les étudiants et de base de…
Carte de France des reproducteurs caprins au 1er janvier 2024
23 537 détenteurs de caprins en France en 2023
L’obligation d’identifier les petits ruminants permet d’avoir une idée précise de la localisation et du nombre d’éleveurs caprins…
Katya, Thomas et leurs chèvres
En Allemagne, les consommateurs s’investissent pour les chèvres de la ferme Hof Mevs
Depuis 2020, Katya et Thomas Schmidt ont repris un élevage de chèvres en Allemagne, dont la philosophie repose sur une…
Chèvres à l'auge
Comment limiter les diarrhées chez la chèvre ?
Entre les pratiques d’élevage et le comportement des chèvres elles-mêmes, il existe de nombreux facteurs de risque de diarrhée…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir Chèvre
Consultez les revues Réussir Chèvre au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Réussir Chèvre