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Méteils et prairie multiespèce : de savants mélanges pour les chèvres !

En diversifiant les espèces de graminées et de légumineuses, on renforce l’autonomie alimentaire des élevages caprins en sécurisant leurs cultures fourragères.

 © J. Jost
© J. Jost

L’association de différentes espèces de graminées et légumineuses présente de multiples avantages pour améliorer l’autonomie fourragère et la durabilité des systèmes d’élevages. La capacité des légumineuses à fixer l’azote présent dans l’air permet un apport gratuit aux graminées et donc de peu ou pas compléter avec de l’azote minéral. Elle permet également de limiter l’achat d’intrants en apportant directement des protéines par le fourrage utilisé dans la ration des chèvres. Enfin, un nombre plus important d’espèces permet à ce type de prairies de mieux s’adapter à l’hétérogénéité intra-parcellaire du sol et offrir une valeur alimentaire régulière sur la saison. Face au changement climatique et aux variations importantes de température, elle peut contenir des espèces s’adaptant à des périodes de fortes disponibilités en eau et d’autres à la sécheresse.

Cultures bas intrants et vertueuses dans la rotation

À l’échelle des rotations de cultures, la prairie multiespèce et les méteils bénéficient à la structure et à la fertilité des sols. Ils permettent de limiter le développement des adventices et des maladies et présentent des atouts pour l’environnement en augmentant la biodiversité et diminuant les émissions de gaz à effet de serre. Il s’agit de solutions techniques intéressantes pour répondre aux enjeux des éleveurs de chèvres et de durabilité de la filière : recherche d’autonomie alimentaire et protéique, cultures bas intrants et vertueuses dans la rotation.

Méteils et prairie multiespèce sont donc de savants mélanges, qui dévoilent leurs atouts et se développent chez les éleveurs de chèvres !

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