Volaille : les charcuteries restent au top dans les paniers
Volaille : La consommation française de viandes et préparations de volaille reste diversement orientée, selon le produit considéré. Ainsi, les charcuteries tiennent le haut du pavé. Les achats des ménages ont progressé de 3,5 % en cumul du 26 décembre au 29 octobre par rapport à la même période un an plus tôt, selon FranceAgriMer-Kantar Worldpanel, dont +2,5 % pour le jambon et +9,2 % pour les saucisses. Même tendance à la progression pour les élaborés (+2,9 %), sous l’impulsion des panés frais (+6,5 %) surtout. À l’inverse, la consommation de découpes fraîches peine à capter l’attention des ménages, avec des achats à peine stables en poulet (+0,1 % malgré la hausse de 5,9 % des escalopes) et en repli pour les autres espèces (-4,5 % pour la dinde, -9,4 % pour le canard, -5,2 % pour la pintade).
Œufs : Mardi, le marché français de l’œuf calibré calait et les prix plafonnaient. Les commandes des grossistes ne travaillant que l’œuf coquille continuaient de diminuer et leur pression sur les tarifs augmentait. Reste que les ventes des centres de conditionnement demeuraient dans le même temps très toniques. En cause, les besoins toujours soutenus de la grande distribution. À cela s’ajoutait un net regain d’intérêt des grossistes commercialisant l’œuf coquille comme l’œuf transformé, ces derniers rencontrant de plus en plus de ruptures de livraisons d’ovoproduits. Conséquence, les prix du calibré se maintenaient, tandis que le manque d’œufs tout venant restait de rigueur.
Ailleurs en Europe, les oscillent entre maintien et tassement. Des ajustements baissiers qui reflètent avant tout le niveau bloquant des prix plutôt qu’une réelle détente du commerce. L’offre reste dans l’ensemble insuffisante pour répondre à une demande toujours régulière, mais les records tarifaires incitent les acheteurs — en premier lieu industriels — à appuyer sur les tarifs.