Volaille : des exportations européennes dynamiques
Volaille : L’Union européenne a exporté plus de 261 000 tonnes équivalent carcasse (téc) de viandes et préparations de volaille sur les deux premiers mois de l’année. C’est 4,7 % de plus qu’un an plus tôt. Un bon résultat qui intervient pourtant dans un contexte de prix moyen communautaire qui reste accroché à des niveaux plus élevés que ceux de ses principaux concurrents internationaux.
Ce dynamisme des ventes est à rapprocher d’une croissance des envois à l’Ukraine (+17,9 %, à un peu moins de 27 000 téc) et au Ghana (+2,1 %, 23 700 téc). À noter aussi la nette percée aux Philippines avec des expéditions multipliées par près de 2,3 à plus de 21 735 téc. En perte de vitesse l’an dernier, le commerce avec le Bénin a repris des couleurs (+6,7 % à 18 195 téc). Les exportations vers Hong Kong (-22,4 %, 21 826 téc) et l’Arabie saoudite (-16,2 %, 16 986 téc) restent en revanche décevantes.
Œufs : Aucune amélioration pour les vendeurs français d’œufs calibrés mardi. Les prix continuaient de chuter dans un contexte de course à la baisse qui ne faiblissait pas. Le commerce restait peu porteur pour une offre étoffée et trop abondante. Les difficultés commerciales étaient surtout marquées pour les œufs de calibre M, qui entraînaient les petits œufs dans leur sillage. En cause, un cheptel actuellement jeune en lien avec les nombreux démarrages des semaines précédentes. Pourtant, la demande n’était pas aux abonnés absents. L’accalmie saisonnière était certes d’actualité mais elle n’en restait pas moins normale pour la période, voire était moins marquée qu’à l’accoutumée selon une partie des opérateurs.
Le marché européen poursuit lui aussi son mouvement de repli. Un ralentissement de saison qui ne surprend pas. Seule l’ampleur de la baisse des cours, en particulier dans les pays du Nord, est notable mais ne traduit qu’un retour à la normale après une fin 2017 synonyme de prix records.