Viande d’agneau : tendances contrastées
Gros bovins : Chargé en offre, le marché de la viande bovine continue de souffrir du manque de tonicité de la consommation française. Ce déséquilibre devrait se poursuivre la semaine prochaine, et continuer d’affecter le commerce des gros bovins en races allaitantes de qualité ordinaire en particulier. Une difficulté à écouler les disponibilités qui se traduit en terme de prix, mais aussi par des retards à l’enlèvement. Ce manque de fluidité pourrait même s’accentuer, en raison d’une semaine d’activité écourtée en abattoirs par le férié du 14 juillet.
Veaux : Sur les cinq premiers mois de l’année, les naissances de veaux laitiers enregistrent une hausse de 4 % (+44 000 têtes) par rapport à la même période de 2013, selon l’Institut de l’élevage. Une progression compensée par la baisse des importations, en repli de 45 % de janvier à avril soit près de 9 000 têtes de moins par mois. De plus, dans un contexte de prix du lait soutenus et de fin imminente des quotas, les éleveurs sont incités à conserver un plus grand nombre de femelles dans les élevages.
Ovins : Deux tendances sont relevées sur le marché de la viande d’agneau. Pour nombre d’opérateurs, le recul des commandes dans les grandes villes est difficilement compensé par le regain de demande des zones de villégiature. Pour d’autres, les mises en avant régulières dans les points de vente, une demande qui progresse dans les régions côtières et une offre mesurée permettent aux marchandises de qualité de s’écouler aisément, entraînant en partie les autres catégories. Une tendance accentuée en fin de semaine par une météo plus ensoleillée attendue pour le 14 juillet.