Viande bovine : une demande inexistante
Gros bovins : Le mois de février n’est jamais celui des records de consommation de viande bovine. Mais cette année, la situation semble être catastrophique, aux dires des abattoirs, qui qualifient la demande en viande bovine issue du troupeau allaitant “d’inexistante”. Dans ce contexte, ces derniers limitent les abattages et leurs achats sont très réduits. Dans ce contexte, les tarifs des vaches allaitantes ne parviennent pas à résister sur les marchés en vif, même si au vu de la vive tension sociale du moment les abattoirs disent faire des efforts et que la baisse est moins prononcée au stade entrée abattoir. En vaches laitières, les besoins sont plus réguliers pour alimenter l’industrie. Les abattoirs sont donc davantage intéressés par ces dernières, dont les tarifs sont stables. En jeunes bovins, le marché suit sa routine avec des besoins modérés.
Veaux : En Italie comme aux Pays-Bas, le marché du veau de boucherie était tonique en décembre, car l’Institut de l’élevage indique que les cotations atteignaient leurs plus hauts niveaux de 2015, respectivement 5,05 €/kg (+1% /2014) et 5,73 €/kg (+4,5% /2014).
Ovins : Avec l’augmentation des apports sur certains marchés, les prix sont davantage sous pression, d’autant plus que la demande reste mesurée.