Viande bovine : passage à un commerce d’été
Gros bovins : Alors que dans les grandes villes, beaucoup de grossistes et distributeurs limitent leurs commandes pour s’adapter à la moindre demande estivale de viande bovine, en zones de villégiature, les opérateurs jouent la carte de la prudence. Réservés dans leurs achats, nombre d’entre eux, attendent de se faire une image précise des besoins des consommateurs pour positionner leur demande. Et tous les bassins d’estivants ne sont pas encore actifs. Le ralentissement du commerce est sensible, voire important, selon les régions, ce qui oriente les prix à la baisse.
Veaux : La douceur des températures et le départ de vacanciers ne facilitent pas le commerce de la viande de veau. La demande reste modeste sur le marché domestique, ce qui maintient une pression sur les prix.
À l’échelon de l’abattage découpe, l’heure reste à la maîtrise des volumes pour éviter au marché de se charger. Une stratégie favorisée en amont par des sorties limitées de veaux de boucherie des ateliers.
Ovins : La semaine débute sur une note de fermeté dans le commerce de l’agneau. Les besoins de réassort des magasins, après le début du Ramadan, soutiennent la tendance. Les abattoirs sont à l’achat en toutes catégories. Les transactions sont rapides. Régulières à modérées, les sorties d’agneaux couvrent la demande avec difficulté sur certains marchés. En conséquence, les tarifs oscillent entre maintien aisé et légères hausses.