Veau : la viande la plus onéreuse du rayon
Gros bovins : En broutards, le milieu de la semaine a été synonyme de marchés un peu plus approvisionnés, d’offres de qualité plus hétérogène et de demande plus prudente de la part de certains engraisseurs, faute de certitude quant à l’orientation prochaine des prix des jeunes bovins. Le commerce n’en devient que plus sélectif, au profit des lots de qualité. Les marchandises de choix secondaire trouvent plus difficilement preneur, et voient leurs tarifs se tasser. De même, l’ambiance est plus calme et le tri un peu plus sévère en laitonnes.
Veaux : La viande de veau reste la plus chère du rayon boucherie, devant le cheval le bœuf et l’agneau. Selon FranceAgriMer-Kantar Worldpanel, le prix moyen d’achat s’est installé autour de 15,60 euros le kilo en cumul du 30 décembre 2013 au 20 avril 2014, en hausse de 1 % par rapport à la même période un an plus tôt. Un niveau qui n’a pas été en mesure d’aiguiser l’appétit des consommateurs, qui ont revu leurs achats à la baisse (-6,8 %).
Ovins : La viande ovine reste prisée à Pâques. Selon FranceAgriMer-Kantar Worldpanel, les Français ont augmenté de 115,8 % leurs achats en cumul du 24 mars au 20 avril par rapport aux quatre semaines précédentes, dont +129 % pour les morceaux à griller-rôtir mais -1,6 % pour ceux à bouillir-braiser. Si les fêtes pascales restent un grand rendez-vous, la consommation française reste sur le déclin. En cumul depuis le début de l’année, les achats ont reculé de 5,6 %par rapport à la même période un an plus tôt, dont -6,2 % pour les morceaux à griller-rôtir et -4,8 % pour ceux à bouillir-braiser. Une baisse qui intervient dans un contexte hausse de 4,4 % du prix moyen d’achat, à 13,43 euros le kilo.