Aller au contenu principal

Une fin d’année en baisse sur le marché du colza

Plus de soja en perspective en Amérique du Sud et davantage de colza au canada... sans craquer, le complexe oléagineux est en phase descendante. La météo sur l’Amérique du Sud orientera les marchés début 2014.

Le dernier rapport du département américain de l’agriculture — en revoyant à la hausse la prévision de production mondiale de soja, à 284,94 millions de tonnes (Mt) du fait principalement d’une amélioration des perspectives en Argentine — a mis la pression sur le marché. Le stock de fin de campagne a été revu à la hausse à 70,62 Mt et ce malgré la vigueur de la demande chinoise. Les cours sont logiquement en retrait à Chicago alors que pour les premiers mois de 2014, le marché va évoluer en fonction de la météo sur les grandes zones de production de l’Amérique du Sud. Le colza poursuit sa glissade cette semaine après la publication des derniers chiffres USDA. Sur ses propres fondamentaux, il pâtit du niveau record de la récolte canadienne de canola. Les cours s’affichent en nominal à 370 €/t, fob Moselle sur février 2014.

L’écart s’accentue entre pois et blé fourrager
Selon l’UNIP, à l’approche de la trêve hivernale, on signale la présence d’une petite demande intérieure en pois standard pour l’alimentation animale, avec les mêmes difficultés pour trouver des lots, malgré des prix élevés proposés par les acheteurs. Ceux-ci ont sensiblement progressé dans un contexte globalement haussier en blé les semaines passées et toujours très fermes en tourteau de soja. Le pois départ Eure-et-Loir se situe à 248 €/t Acheteur (soit +9 €/t en un mois) et le départ Somme-Oise à un niveau voisin de 250 €/t Acheteur, pour du janvier-février. En rendu Centre Bretagne, l’écart de prix entre pois et blé fourrager s’est accentué, approchant +70 €/t, le 10 décembre.
En pois jaune pour l’export, la demande du nord-UE (Allemagne et Pays-Bas pour l’alimentation humaine et ingrédients agroalimentaires) et de la Norvège (pisciculture), manifestée le mois dernier, a de nouveau été présente sur les marchés de Rouen et de La Pallice, avec quelques concrétisations. Les vendeurs sont très discrets. Pourtant, les prix proposés par les acheteurs ont nettement augmenté, surtout depuis une semaine, actuellement à 268 €/t rendu Rouen, voire 270 €/t pour des gros volumes, pour du janvier-mars.
Après plusieurs semaines de silence, quelques intérêts acheteurs sont récemment réapparus sur le marché de la féverole en qualité alimentation humaine pour l’export, avec de rares transactions. Les offres sont loin d’être abondantes et les prix encore discordants. En rendu Dunkerque le 10 décembre, le niveau acheteur est à 300 €/t, pour un maximum de 3 % de grains bruchés, alors que les prix vendeurs se situent à 310-315 €/t, pour du janvier-mars.

Les plus lus

rayon viande hachée
Qu’est-ce qui pourrait faire baisser les prix des bovins en Europe ?

Alors que toute l’Union européenne affiche des prix records pour ses bovins, un petit tassement s’est fait sentir en Irlande…

vaches limousines dans un pré
À 6,17 €/kg, le prix de la vache viande couvre désormais les coûts de revient

Les prix des broutards, puis des jeunes bovins, avaient atteint puis dépassé les coûts de production en début d’année. C’est…

Des silhouettes de vaches qui paturent dans une prairie, style illustré. Au premier plan, une fléche qui illustre une décroissance
Pourquoi le cheptel bovin a-t-il tant reculé dans l’Union européenne en 2024 ?

La baisse du cheptel bovin en 2024 est inédite. Une partie de ce recul est structurelle, alimentée par les départs en retraite…

des poules oranges
Prix des poules pondeuses – Cotation réalisée le 02 mai 2025

La CPP (Cotation poule pondeuse) est publiée dans Les Marchés le lundi reflète les prix de la semaine précédente. La CPR (…

des poules oranges
Prix des poules pondeuses – Cotation réalisée le 18 avril 2025

La CPP (Cotation poule pondeuse) est publiée dans Les Marchés le lundi reflète les prix de la semaine précédente. La CPR (…

burger sur fond noir
Les vaches allaitantes passent toujours plus au hachoir

La consommation de viande bovine résiste, grâce à la transformation et au haché. Même les vaches allaitantes y passent, ce qui…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio