Sucre, cacao, café : des cours diversement orientés
Les cours du sucre ont grimpé la semaine dernière. Ils ont atteint jeudi leur plus haut niveau depuis plus de quatre ans. A Londres, la tonne de sucre blanc s’est élevée jusqu’à 619 dollars, tandis qu’à New York, la livre de sucre brut s’est valorisée jusqu’à 24,10 cents. La récolte brésilienne continue de décevoir et à inciter les analystes à revoir leurs prévisions pour la saison 2016-2017 à la baisse. Lundi, c’était au tour de Platts Kingsman d’augmenter sa prévision de déficit, et de miser sur un manque de 6,45 millions de tonnes (Mt), ce qui est 570 000 tonnes de plus que prévu jusqu’à présent et une augmentation du déficit de 1,24 Mt par rapport à la saison 2015-2016.
Les cours du cacao se trouvent sous pression, alors que les conditions météo paraissent s’améliorer. Vendredi, les cours ont atteint un point bas en trois semaines à Londres, à 2 212 livres sterling la tonne. Les conditions de récolte sont meilleures dans toutes les régions productrices. Outre l’amélioration des conditions en Afrique de l’Ouest, qui avait déjà été notée, il pleut enfin en Afrique de l’Est, même si les récoltes pourraient attendre un peu plus. Les conditions restent bonnes en Asie du Sud-Est, et si le climat est un peu sec au Brésil, cela permet une récolte plus active.
Les cours du café ont divergé, l’arabica se stabilisant tandis que le robusta a regagné du terrain. Les deux marchés ont réagi aux prévisions de l’agence publique agricole brésilienne, la Conab, qui étaient optimistes pour les récoltes d’arabica, et plutôt pessimistes pour celles de robusta. La météo défavorable au Brésil et un manque d’offre sur les marchés expliquaient la hausse du robusta.