Pression générale sur les prix
La publication du rapport de l’USDA hier a, sans surprise, accru les perspectives d’offre céréalière mondiale avec, en particulier, une prévision de production de blé portée à 720 Mt et un stock de report augmenté de 10 Mt, à 196 Mt. Les cours ont alors baissé à Chicago et Euronext, la place européenne, en particulier clôturant en baisse de 3,25 € pour tomber à 164 € échéance novembre. Le maïs accusait pour sa part un recul de 4 €. Si l’on considère plus particulièrement le marché français, les premiers bilans prévisionnels de FranceAgriMer ont aussi, largement contribué à accentuer la baisse des prix. Le blé rendu Rouen en 76/220/11 est tombé à 161 €, l’activité sur ce port étant par ailleurs très ralentie, alors que les chargements à La Pallice maintiennent une bonne cadence. Les délivrances de certificats ne sont pas négligeables avec 714 500 t pour la période du 5 au 10 septembre. La caractéristique essentielle du marché reste cependant l’éventail de cours en fonction de celui des qualités tout aussi ouvert. Les petits blés fourrager, PS 72 kg, valent actuellement 130 € départ E et alors que l’orge s’affiche à 135/136 €, tiré par la bonne activité du portuaire (530 000 Mt chargées depuis le début de la campagne dans les ports français vers les pays tiers au 9 septembre, soit 25 % de plus que l’an dernier). 150 tonnes ont été embarquées cette semaine à La Pallice et 40 000 t à Rouen où la cotation ressort, malgré la pression du blé, à 145 €.