Poulet importé : le Brésil et l’Ukraine continueraient d’inonder le marché de l’Union européenne en 2024
Les exportations de poulets brésiliens et ukrainiens devraient rester importantes vers l’Union européenne en 2024.
Les exportations de poulets brésiliens et ukrainiens devraient rester importantes vers l’Union européenne en 2024.
Le marché de l’Union européenne (UE) continuerait d’être inondé par les exportations de poulets ukrainiens et brésiliens d’après les dernières projections de l’USDA.
Hausse des exportations de poulets brésiliens vers l’Union européenne
La production de poulets brésiliens devrait augmenter de manière modérée en 2024 (1%) sur un an, comparé à la hausse entre 2022 et 2023 (+3%). Bien que modérée, la production est attendue à un nouveau record, 15,1 millions de tonnes (Mt). La production continuerait d’être tirée par des coûts de production en recul et une demande mondiale en hausse. Les exportations pourraient prendre 4% en 2024 et s’établir à 5,04 Mt. C'est moins que la progression entre 2022 et 2023 (9%) mais le marché reste tonique. En revanche, la consommation locale est attendue en léger recul, de 10,06 à 10,02 Mt.
Progressions des exportations de poulets ukrainiens vers l’Union européenne
Les exportations ukrainiennes de poulets devraient aussi rester dynamiques en 2024 (440 000 t) sur un an (426 000 t). Le pays bénéficie toujours d’un abattement de quotas à l’export vers l’UE. Ce facteur, en plus des faibles coûts de production et des prix de l’énergie stables, fait du poulet ukrainien un produit compétitif dans plusieurs pays communautaires. En France, on le retrouve particulièrement en restauration hors domicile, où plus d’un poulet sur deux est importé.