Porcs : une tendance peu évolutive
Porcs : Peu de changements la semaine dernière en Europe. Les fondamentaux du marché restent identiques : l’offre est large et couvre aisément tous les besoins. La consommation marque le pas, sans surprise au regard du calendrier. Or, de son côté, l’activité export ne présente pas de net signe de reprise. Certes, un courant d’affaires existe mais il ne permet pas de compenser l’absence chronique du débouché russe. Dans ce contexte, les principales références tarifaires européennes ont continué d’osciller entre maintien (Allemagne, Belgique, Pays-Bas, Danemark) et repli (France, Espagne, Royaume-Uni). Seule l’Italie a affiché un petit vent de fermeté, notamment sur le marché de Modène.
Selon le Marché du porc breton, l’année 2014 s’achève pour l’Union européenne sur des baisses de prix de l’ordre de 9 % en moyenne dans les grands bassins de production, dont -7,8 % en Espagne et -10,5 % aux Pays-Bas. L’Italie fait figure d’exception avec un recul de seulement 2 %.
Porcelets : Le Danemark continue de dominer le marché européen. Selon le Marché du porc breton (MPB), sur les onze premiers mois de 2014, les Danois ont exporté plus de 9,9 millions de porcelets, soit 11,9 % de plus qu’un an plus tôt. “ Pour rappel : en 2005, 3 millions de porcelets étaient exportés depuis le Danemark ”, souligne-t-on au MPB, qui précise que “ près de 210 000 porcelets sont exportés par semaine, ce qui représente à titre de comparaison... 60 % de l’activité Uniporc Ouest ”. Si 58,5 % des volumes sont dirigés vers l’Allemagne, le Danemark fournit aussi bon nombre d’autres états membres ; 32,8 % des envois sont destinés à la Pologne, 4,1 % à l’Italie et 2,1 % aux Pays-Bas.