Porcs : les prix décrochent partout en Europe
Porcs : Le fait marquant de la troisième semaine de septembre aura été la chute de 10 centimes du prix AutoFom allemand. Un effondrement qu’ont suivi, sans surprise, la plupart des États membres de l’UE ; -8 centimes en Belgique, -10 à -12 centimes aux Pays-Bas, -2,7 centimes au Danemark et -5,8 centimes en Espagne.
Pour le Marché du porc breton, cette tendance est à relier, en premier lieu, à l’embargo russe qui s’éternise et qui n’est plus compensé par la consommation communautaire qui prend son rythme automnal. A cela s’ajoute l’absence de la Pologne sur la scène internationale pour cause de peste porcine africaine, qui se traduit par un net ralentissement des achats polonais de porcs vivants, notamment en provenance d’Allemagne et des Pays-Bas. Autant de porcs qui restent sur leur territoire national et alourdissent une offre déjà étoffée. Outre-Rhin, les abattoirs se retrouvent largement approvisionnés. Ailleurs, sans être abondants, les volumes ne manquent pas. En parallèle, les ventes de viande manquent de tonus en Europe, tandis qu’à l’export la concurrence est vive et une course au bas prix semble avoir été lancée. Difficile d’entrevoir une rapide amélioration, les fondamentaux du marché ne semblant pas en mesure d’évoluer.
Porcelets : Si l’offre de saison reste large et peu évolutive d’une semaine à l’autre, la demande demeure mesurée et les prix orientés à la baisse. La prudence des engraisseurs pourrait être exacerbée, à court terme, par la récente chute des cours des porcs charcutiers.