Porcs : dans l’attente d’un réveil de la demande
Porcs : Peu de changements la semaine dernière en Europe. Sur le marché de la viande, la demande communautaire est restée correcte, sans plus, la météo encore indécise ne permettant pas d’animer les échanges. A l’export, rien ne bouge. Selon le Marché du porc breton, le dossier russe n’avance pas ce qui continue de pénaliser les grands exportateurs comme le Danemark ou l’Allemagne. A cela s’ajoute le cas de la Pologne, interdite d’export, ce qui continue de freiner ses achats de carcasses, en particulier allemandes. Dans ce contexte, difficile pour les abattoirs de revaloriser les tarifs des découpes et d’accepter des hausses à l’achat. D’autant qu’en amont, si l’offre commence à se résorber, elle reste suffisante, d’où des cours stables en Allemagne, en Belgique et aux Pays-Bas, ainsi qu’un prix d’acompte danois bloqué à son plancher. En Espagne, la production est limitée mais les abattoirs manquent de compétitivité sur la scène internationale et font leur pression sur les prix. Le cours moyen fléchit (-0,4 centime).
Le retour annoncé du soleil sur l’Europe laisse des espoirs de commerce plus animé ces prochains jours. Les cours pourraient osciller entre maintien plus aisé et petite fermeté.
Porcelets : Le manque d’entrain des cours des porcs charcutiers dans le nord de l’Europe et les baisses tarifaires dans le sud pèsent sur l’ambiance commerciale du marché du porcelet. A cela s’ajoute une offre peu évolutive à légèrement haussière selon l’État membre considéré, d’où des prix stables à baissiers.