Porcs : ambiance lourde sur le marché européen
Porcs : La deuxième semaine de septembre n’a pas été à la hauteur des attentes de la filière. Si le marché communautaire est resté correct sans plus, débutant son traditionnel ralentissement d’après rentrée, l’export ne semblait pas vouloir prendre le relais. Au contraire, l’ambiance est restée morose pour les exportateurs, sous le joug de l’embargo russe et d’une concurrence exacerbée vers les autres pays tiers. Pour le Marché du porc breton, les prix de la viande sont partout sous pression, chaque État membre tentant de rester compétitif par rapport à ses voisins mais aussi à l’échelle internationale. Une pression accentuée par une offre communautaire —de viande comme de porcs charcutiers— tout à fait suffisante pour répondre à l’ensemble des besoins. Ce contexte s’est sans surprise traduit par des prix revus à la baisse : -5 centimes en Allemagne, -3,3 centimes en Espagne, -5 centimes en Belgique, -3 centimes aux Pays-Bas, -2,9 centimes en Italie. Même le Danemark, au prix d’acompte déjà très compétitif, s’affiche en repli pour la semaine à venir, preuve une nouvelle fois du manque de dynamisme et de lisibilité à l’export.
Porcelets : Alors que la baisse saisonnière des tarifs tend habituellement à ralentir en cette période de l’année, l’inquiétude quant à la tenue des cours des porcs charcutiers à moyen terme n’encourage pas les engraisseurs à se porter aux achats et les incite à maintenir, avec succès, leur pression sur les cours. Ceux-ci ont poursuivi leur repli dans la quasi totalité des grands bassins de production européens, à l’exception de l’Espagne.