Porc : petite fermeté, malgré une offre large
Porc : Alors que la première séance de cotation à Plérin promettait d’être délicate à passer pour les éleveurs, en raison des très nombreux invendus de jeudi dernier, le prix de base 56 TMP a réussi à résister, grimpant même de 0,3 centime. La demande des groupements acheteurs n’a pas tardé à s’exprimer, sans doute grâce à un certain réveil du commerce de la viande sous l’effet conjugué du début de mois et d’une météo (enfin) propice aux produits de saison.
Porcelets : Le marché français reste sous pression. L’offre est large pour une demande peu évolutive. Les cours peinent à se maintenir voire poursuivent leur repli.
De leur côté, les indice FNP-Coop de France tendent à se ressaisir, sous l’impulsion du prix de porc charcutier qui reprend peu à peu de la hauteur. La semaine dernière, ils ont grimpé de 6 centimes et de 1,19 euro respectivement en porcelets 25 kg et 8 kg.
Découpes : La consommation hexagonale de porc semble vouloir se ressaisir. Selon FranceAgriMer-Kantar Worldpanel, les achats de porc frais par les ménages français ont progressé de 6,1 % sur quatre semaines se terminant le 17 mai par rapport aux quatre semaines précédentes, dont +6,5 % pour la longe et +4 % pour les autres morceaux. De quoi atténuer quelque peu le repli des tonnages observé depuis le début de l’année et estimé autour de -2 % par rapport à la même période de 2014. La longe reste la pièce la plus affectée par ce recul (-4,2 %). A l’inverse, la tendance demeure tonique pour les autres découpes (+11,9 %).
A noter qu’au regard des données Agreste, le début d’année n’a pas été aussi laborieux que ne l’affichent les relevés Kantar : au premier trimestre, la consommation apparente est estimée en hausse de 3,9 % à 524 101 tonnes.