Porc : des tensions à leur paroxysme ?
Porcs : Aucune cotation n’a pu être établie hier à Plérin, du fait de l’absence renouvelée de deux grands acheteurs. Si le baromètre du marché n’est plus opérationnel, cela ne signifie pas pour autant que la conjoncture s’améliore. Au contraire, les fondamentaux du marché restent ternes voire déprimés pour l’ensemble de la filière européenne et tout particulièrement pour les opérateurs français, en mal chronique de compétitivité.
Porcelets : Aux mêmes causes, les mêmes effets : offres largement suffisantes pour répondre à une demande d’autant plus frileuse que l’avenir est incertain sur le marché du porc charcutier. Les cours peinent à se maintenir voire poursuivent leur repli, et aucune nette amélioration n’est attendue à court terme.
Découpe : D’un côté, il y a les difficultés chroniques supportées par les entreprises d’abattage découpe. De l’autre, un marché qui ne présente aucune évolution dans l’immédiat et où seule l’approche des préparatifs de rentrée et des traditionnelles promotions en magasins laisse espérer une relance de la consommation. Car du côté de l’export, rien ne bouge, si ce n’est pas compétitivité des viandes françaises qui continuent de se dégrader.