Porc : des offres françaises encore larges
Porcs : Les opérateurs attendent avec impatience la semaine prochaine qui cloturera le bal des fériés. La séance sera décalée mardi à Plérin. Le marché devrait se réguler doucement jusqu’à la mi-juin, les offres sont encore importantes tandis que la demande est peu tonique, limitée par la météo maussade. Le prix 56 TMP a grimpé de 0,8 ct hier à Plérin.
Porcelets : Aucun grand changement de tendance n’est attendu à court terme sur le marché français des porcelets. Les offres devraient rester peu évolutives et relativement étoffées pour la période. La taille, la qualité et la situation géographique des lots resteront des facteurs clés dans la détermination des prix, la demande n’étant pas attendue bien plus soutenue. Cours stables à baissiers à l’horizon.
Découpe : La semaine à venir ne devrait pas être synonyme de nette relance de l’activité pour l’abattage découpe, excepté si la météo se révèle enfin propice aux grillades, en particulier ce week-end. Reste que la fin de mois est de rigueur et seule l’approche de début juin laisse entrevoir un regain de commande.
Cette reprise saisonnière est d’autant plus attendue que depuis le début de l’année, l’heure n’est pas à un plébiscite de la viande porcine. Selon FranceAgriMer-Kantar Woldpanel, les achats de porc frais par les ménages français ont reculé de 2 % en cumul du 29 décembre au 19 avril par rapport à la même période un an plus tôt, quand l’ensemble du rayon boucherie s’est replié de 2,4 %. Une baisse liée au recul des tonnages de longe (-3,4 %) que ne compense pas la hausse sensible (+9 %) des ventes des autres morceaux.