Œufs : l’Europe entre maintien et fermeté
Ni bon, ni mauvais... Le marché français de l’œuf calibré ou destiné au conditionnement était jugé moyen mardi. Quelques commandes de réassorts ont eu lieu, sans pour autant permettre à l’amont de gérer tous ses retards d’enlèvement liés aux récents fériés. Les surplus signalés n’étaient toutefois pas excessifs et beaucoup estimaient qu’ils pourraient être écoulés à court terme soit vers la consommation soit vers l’industrie. A noter que ces volumes étaient avant tout relevés pour les œufs de poids moyen ou calibrés M, la fluidité étant un peu plus franche pour les gros œufs. Ainsi la semaine a-t-elle débuté sur un maintien des tarifs, dans un climat attentiste.
L’absence de férié en semaine 19 a permis à l’amont nord comme sud européen de résorber ses retards liés au 1er mai. Début de mois et météo peu ensoleillée ont entraîné une consommation plutôt régulière, d’où des tarifs qui se stabilisent en Allemagne et se raffermissent en Espagne. Les besoins industriels sont peu évolutifs mais l’offre s’amoindrit. Les prix oscillent entre maintien et fermeté, en particulier chez nos voisins d’outre-Rhin.
Volailles : Après avoir progressé de 5 centimes en moyenne pour le poulet standard et 8 centimes pour la dinde, les cours à la production baissent significativement ce début d'année, selon Agreste : -8 à -9 centimes en poulet et
-10 à -11 centimes en dinde. Depuis début 2014, l’indice mensuel Itavi du coût des matières premières a gagné autour de +4 % entre janvier et avril, selon les volailles.