Œufs : le commerce reste régulier
Si certains opérateurs ressentaient un net réveil du commerce, notamment de la part de la grande distribution et des grossistes, d’autres jugeaient la progression des commandes plutôt lente et décevante fin de semaine dernière. Malgré une rentrée encore floue dans un contexte de crise sanitaire, la reprise à l’échelle nationale restait d’actualité. Certains opérateurs s’estimaient plus ou moins à jour tandis que des manques de marchandises étaient relevés dans d’autres entreprises. Globalement, l’offre française peinait à satisfaire des besoins réguliers à un peu plus présents. Un contexte qui s’est traduit par une légère hausse des tarifs.
Ailleurs, l’effet rentrée se faisait attendre. Les cours ont oscillé entre repli et stabilité dans le nord de l’Europe.
Selon la Commission, les exportations européennes d’œufs coquilles et d’ovoproduits vers les pays tiers en cumul de janvier à mai ont diminué de 15,7 % par rapport à la même période l’an dernier. Un net repli des envois européens vers le Japon a été enregistré (-11,1 %) tandis qu’en parallèle, les envois américains vers cette destination ont augmenté de 18,2 %. À noter que les États-Unis ont gagné des parts de marché grâce à la conclusion d’un accord commercial bilatéral entre Washington et Tokyo. Le Japon est le premier importateur américain d’ovoproduits et représente désormais 23,2 % du total des exportations américaines.